A un mois de la fin de son contrat, le remplacement de Volker Finke à la tête des Lions indomptables est une option plus qu’envisageable pour la Fecafoot qui, selon certaines sources, réfléchirait sur plusieurs candidatures. Si de nombreux noms circulent, certains reviennent avec insistance.
Comme celui d’Hervé Renard, champion d’Afrique avec la Côte d’Ivoire. Le bagage du technicien en Afrique semble en effet un atout puisqu’il connait les réalités locales après ses expériences en Zambie, au Ghana comme adjoint de Claude Le Roy, et en Côte d’Ivoire. Le caractère trempé du Français constitue également un point en sa faveur dans un environnement où il faut faire preuve de poigne pour enfin remettre de l’ordre. Nommé sélectionneur de l’Angola en 2010 par exemple, il n’hésite pas à démissionner après six mois en raison des conditions de travail compliquées. Durant les éliminatoires de la CAN 2015, il est sévèrement critiqué par les médias et même la fédération. Sans que cela l’émeuve outre mesure. Et Renard peut se targuer d’être le seul sélectionneur à avoir remporté la CAN avec deux pays différents. A 47 ans, celui qui a également entraîné des clubs comme Sochaux et USM Alger, dispose en tout cas d’arguments solides pour ce poste. Et il ne serait pas, non plus, contre une expérience avec les Lions indomptables.
Dans le même temps, le nom du Camerounais François Omam-Biyick, 49 ans, circule également dans certains milieux où l’option d’un sélectionneur local est privilégiée. D’autant que ce dernier connaît bien la maison. Il a en effet disputé comme joueur trois coupes du monde (1990, 1994, 1998) avec les Lions indomptables avant d’occuper le poste d’entraîneur adjoint, aux côtés de Javier Clemente. Il avait d’ailleurs été appelé un peu en renfort après la coupe du monde foireuse de 2010 et déjà, à l’époque, on parlait de reconstruction. Mais l’aventure a très vite tourné court puisqu’il sera limogé en fin 2011. François Omam-Biyick a également entraîné des clubs, notamment du côté du Mexique et de la France. En 2013, il remplace son compatriote Thomas Libiih à la tête de l’US Bitam, club de première division gabonaise. Les pourfendeurs de l’ancien Lion indomptable pour leur part estiment que sa personnalité , jugé par certains malléable, peut être un handicap. Ou pas.
D’autres noms tels que Richard Towa ou encore Bonaventure Djonkep sont régulièrement cités.
Jean Cyprien Ekoko