Après la débâcle des lions indomptables du Cameroun à la Coupe d’Afrique des Nations 2019 en Égypte, les évènements s’enchainent. Révélations sur les trafics d’âges des joueurs et l’octroi des licences aux clubs ; limogeage du coach Clarence Seedorf ou encore instruction d’une enquête sur le contrat de ce dernier. Selon certaines indiscrétions, le président camerounais aurait demandé un nettoyage profond de la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT).
Une enquête serait alors en cours de préparation, pour connaitre les tenants et les aboutissants autour de cette affaire, qui ternissent aujourd’hui l’image du football camerounais. Mais que se passe t-il donc à la Fécafoot ? Plusieurs dossiers risquent être étudiés à cet effet, entre autres, le contrat de Seedorf et les recrutements au sein de l’équipe nationale.
LE CONTRAT DU COACH CLARENCE SEEDORF
Seedorf et son adjoint kluivert signent leur contrat avec l’équipe nationale du Cameroun le 10 Aout 2018. L’objectif était d’assurer le succès du Cameroun à toutes les échéances sportives dont la CAN 2019. De toute évidence, le contrat n’a pas été rempli par ces derniers, d’où la résiliation de l’accord par le gouvernement camerounais. Ainsi, dans le cadre de cette enquête, la question du salaire perçu par Seedorf fait surface, parallèlement aux possibles commissions encaissées par le ministre des sports de l’époque.
Même si l’information a été rejetée par la Fécafoot, beaucoup n’en sont pas surpris au vu des pratiquent peu orthodoxes qui se passent au sein de l’équipe nationale camerounaise. Depuis son arrivée à la tête de la fédération, Seidou Njoya est accusé d’être à la solde du footballeur camerounais Eto’o, qui aurait pesé de son poids, pour le « positionner » à cette place. De plus, les problèmes de transparences sont récurrents au sein de la fédération.
Aux dernières informations, la longue attente avant la signature du contrat des deux coachs à cette époque, avait pour but de faire grimper les enchères. En effet, l’on se souvient que le contrat devait être signé à 19h00, mais les deux coachs ont tellement mis du temps à se décider que l’on pensait à un changement d’avis. Non, le contrat avait finalement été signé à 2h10 du matin du vendredi 10 aout 2018.
Plusieurs sources révèlent égale-ment que, Mr Njoya refuserait de révéler les chiffres qu’enregistre son institution. Le cas avec le contrat de l’équipementier Le Coq Sportif, où, aucune information claire n’a été disponible. La Fédération a donc l’habitude contestation de cette information n’est pas crédible au sein de la population camerounaise. Sinon, l’on pourrait égale-ment s’interroger sur le mouvement d’humeur observé par les Lions du Cameroun, à quelques jours seulement de la compétition, menaçant d’ailleurs de ne pas y participer.
LES RECRUTEMENTS AU SEIN DE L’EQUIPE NATIONALE
C’est l’anarchie totale dans l’équipe nationale du Cameroun. Les révélations « audios » de l’international camerounais Boumal ces derniers jours en disent long. Ce dernier ne manque pas d’accuser l’influence d’Eto’o sur les choix de Clarence Seedorf. A coté de cela, c’est un éditorialiste camerounais qui fait de fracassantes révélations sur la non titularisation de Zambo Anguissa, pour le compte du match Cameroun – Nigéria. Selon ce dernier, cela était du aux caprices d’un « individu » – Eto’o- qui a estimé que : « Zambo Anguissa ne l’a pas salué avec beaucoup de déférence et d’élégance ». Des révélations qui font froid dans le dos, et qui sont à peines acceptables. Parallèlement, il se pourrait que d’autres joueurs soient recrutés par ce qu’ils ont des liens privilégiés avec l’ancien footballeur camerounais. Boumal dans ses audios qui ont fuité, rappelait encore que, Pierre Ramses Akono a été sélectionné « parce que sa sœur a fait un enfant avec Samuel Eto’o ». A y croire, les recrutements se feraient au bon vouloir du clan Eto’o. Lequel clan serait entrain d’instrumentaliser les media Camerounais pour vilipender le ministre des sports et le SGPR pour avoir instruit le limogeage de Clarence Seedorf. Une décision qui a pourtant reçu l’approbation de la grande famille footballistique Camerounaise et des Camerounais en général.
Happi, Eto’o, et l’ancien ministre des sports indexés.
L’on ignore encore le dénouement de cette affaire à ce jour, mais, des noms commencent à être cités. Mr Happi, connu dans le milieu du foot-ball, Eto’o et le ministre des sports de l’époque semblent être dans le viseur de cette enquête. Pour l’heure, aucune dé-cision, ni déclarations officielles, mais les carottes semblent être cuites pour ceux que l’on appelle désormais « les gangsters de la Fécafoot ».