Dans une lettre signée le 05 avril 2017 et expédiée à la Fédération camerounaise de football (Fécafoot), le défenseur international camerounais de l’Impact Montréal présente ses plates excuses non seulement aux autorités et au peuple camerounais, mais aussi au Comité exécutif de la Fécafoot.
Ambroise Oyongo a reconnu son erreur. « Au lendemain de la rencontre amicale Cameroun vs Guinée Conakry à Bruxelles, j’ai été l’auteur de propos regrettables sur ma situation d’alors, portant sur mon titre de transport (billet d’avion retour) pour mon retour en club au Canada », a écrit l’arrière gauche des Lions Indomptables, dans une lettre signée le 05 avril 2017 et expédiée à la Fécafoot. Le pensionnaire de l’Impact Montréal reconnait avoir « poussé la réflexion plus loin » que sa « pensée réelle ce jour ». « J’ai bien reçu un billet aller-retour », avoue-t-il finalement. Toutefois, « il est vrai que j’ai émis une demande de modification de mon retour explique-t-il ensuite, pour lequel j’attendais une réponse ». Mais « je comprends maintenant que ces changements n’étaient pas possibles ; et surtout qu’il est de ma responsabilité de faire les modifications nécessaires en accord avec mon club », poursuit l’expéditeur de la lettre.
Et pour cela, « je présente mes sincères excuses non seulement au peuple camerounais, au gouvernement », mais également « aux membres de l’exécutif de l’instance faîtière de notre football. Lesquels avec le public et les supporters des Lions Indomptables ont été sans doute choqués par ma sortie malencontreuse ». L’ex joueur de New-York Red Bulls est conscient de la place qu’a le football au sein de la société camerounais. « Le football dit-il, plus qu’une religion est pour nous au Cameroun, un facteur de cohésion ». Raison pour laquelle, « je n’ai donc pas le droit de briser cette belle entente et cet amour entre la nation et son équipe nationale », a-t-il ajouté.
Oyongo : « solliciter votre pardon »
Les mots ne sont pas choisis au hasard, le ton également: « un enfant demeure enfant devant ses parents, quel que soit son âge ». « Le Cameroun et les Lions sont ma patrie et ma famille ! Je ne peux que solliciter votre indulgence vis-à-vis de mes mots, et souhaiter en toute humilité votre pardon pour avoir fait montre d’une certaine impulsivité puérile à Bruxelles », a-t-il écrit. Et de conclure en promettant au public, « de ne plus m’interroger sur ce que la Nation m’a donné mais dorénavant sur ce que je me dois de continuer à lui apporter ».
Arthur Wandji
#BruxellesGate @OyongoA entre en scène pour un clap de fin ? Wait and see. ✔⚽ @CamfootCom @FecafootOfficie pic.twitter.com/ghRDVxdRmg
— Stephen (@237SW) April 7, 2017