Le technicien allemand a envoyé lundi sa candidature pour
entrainer à nouveau la sélection fanion du Cameroun. Une candidature
qui surprend d’autant plus que quelque jours auparavant c’est Ngweha
Ikouam Fils, son ancien adjoint sur le banc des Lions, qui déposait lui
aussi sa candidature comme entraineur principal.
Alors que les Lions indomptables se rendaient en Belgique le 27 mai
2009 à l’effet de préparer le match de la deuxième journée du dernière
tour des éliminatoires couplées Can / mondial 2010 contre le Maroc à
Yaoundé, Otto Pfister alors sélectionneur principal rendait son
tablier en plein aéroport.
Pour justifier sa prise de décision, le
finaliste de la Can 2008 disait ne pas diriger le fait que le ministre
des sports de l’époque Augustin Edjoa avait remplacé son adjoint
Ngweha Ikouam par trois autres techniciens Camerounais ( Akono Jean
Paul, Kaham Michel et Martin Ndtoungou Mpilé) sans au préalable le
mettre au courant.
Même parti de la sélection Camerounaise Otto
Pfister à travers les medias a toujours donné son avis sur les contres
performances des Lions indomptables à la Can 2010 en Angola et au
récent mondial Sud Africain.
Ce lundi 19 juillet, il a finalement pris la décision
d’envoyer par fax à la Fecafoot sa candidature. Dans la lettre de
motivation qui accompagne sa demande, le septuagénaire dit être
l’homme de la situation parce qu’il connait mieux le groupe et sait
mieux que quiconque la thérapie de choc qu’il faut pour redorer le
blason des Lions indomptables, une équipe qu’il dit beaucoup aimer.
Avant lui, Ngweha Ikouam Fils a lui aussi postulé.
La candidature d’Otto Pfister peut elle faire du chemin ? difficile d’y répondre par l’affirmative d’autant plus que le président de la Fecafoot, un vice président et le directeur administratif des équipes nationales quittent le
Cameroun ce mardi pour le vieux continent. Ils devraient, selont toute vraisemblance, interviewer les entraineurs dont les dossiers ont retenu
l’attention des décideurs, question d’avoir leur prétention
salariale et surtout leur vision pour les quatre prochaines années.
Guy Nsigué à Yaoundé