Pour son retour en sélection nationale, Nicolas Nkoulou s’est montré fébrile ce vendredi, lors du match amical perdu contre l’Ouzbékistan (2-0). Inquiétant, à un poste où les solutions de rechange semblent limitées, le joueur de 32 ans a donné raison à ceux qui ont mal accueilli la nouvelle de sa convocation.
Nicolas Nkoulou est loin du niveau qu’il a connu à son prime. Les fans des Lions indomptables l’ont appris à leur dépens ce vendredi. En l’absence de Michaël Ngadeu, le défenseur d’Aris Salonique en Grèce, a fêté son retour en sélection nationale, près de cinq ans après son dernier match sous le maillot national. Et autant le dire : le joueur de 32 ans a livré sa copie face à l’Ouzbékistan (2-0). Mais il est loin, très loin d’avoir convaincu.
Nkoulou au ralenti
Face à une équipe d’Ouzbékistan que beaucoup croyaient modeste, le joueur a été en délicatesse. Dépassé par les évènements, il est apparu en difficulté, manquant de rapidité et de lucidité. On a bien compris que le champion d’Afrique 2017 n’avait plus joué à ce niveau depuis longtemps. Mais il faut aussi que la tactique mise en place par Rigobert Song ne l’a pas aidé. Il était accompagné en défense par deux joueurs avec qui les automatismes n’ont pas été réglés. C’est une des conséquence de la distance et du décalage horaire qui n’ont forcé qu’une seule séance d’entraînement.
Avec seulement 3 matchs dans les jambes la saison passée à Watrford, et 19 minutes jouées sous ses nouvelles couleurs en Grèce, le Camerounais a multiplié les hésitations. Son jugement a parfois été problématique comme sur son positionnement avant la faute sur lui non sifflée à la 24e minute. Ce qui permet à l’attaque Ouzbèke de lancer un contre et d’ouvrir le score. Il est ensuite pris de vitesse sur le second but (76e minute).
Automatismes inexistants
Camfoot s’était penché dans un article sur ce qui cloche avec une programmation de stage dans un pays si lointain. La sélection nationale aura perdu quatre jours à cause du voyage. Et presque au moins autant en séance d’entraînement. Le résultat est que celui sur qui l’on comptait, Nicolas Nkoulou, n’aura pas transpiré la sérénité. Jean-Charles Castelletto et son remplaçant Christopher Wooh n’ont pas fait mieux non plus.