Aucun « banni » ne retournera dans la tanière des Lions Indomptables. Aucun, selon Joseph Owona, président du Comité de normalisation de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot). Que ce soit Samuel Eto’o, Jean II Makoun, Aurélien Chedjou, Benoît Assou-Ekotto, Loïc Feudjou, Charles Itandje ou encore Alexandre Song, personne parmi les joueurs qui ont été mis à l’écart de la sélection nationale fanion de football du Cameroun après le fiasco du Mondial brésilien de 2014 ne devrait être rappelé.
Joseph Owona est clair là-dessus. Peu importe que le dernier mot revienne à l’entraîneur-sélectionneur, Volker Finke. Le président de la normalisation du football camerounais a en effet été interrogé par des hommes de médias ce lundi au cours d’un point de presse, sur la question de savoir : « faut-il poursuivre dans l’option du rajeunissement de la sélection nationale, ou rappeler certains anciens qui prouvent actuellement en clubs à l’effet de rechercher de bons résultats à la Can ? ». « Vous faites la pression pour qu’on prenne des gens qui se sont fait remarquer par une indiscipline notoire, et que nous avons mis de côté », a-t-il répondu à la presse.
Joseph Owona : « ce n’est pas moi qui ai le Tchakap »
Et pour mieux se faire comprendre, l’ancien ministre des Sports camerounais a invité l’assistance à se commémorer quelques évènements qui se sont produits au Brésil notamment, en rapport avec Alexandre Song. « Vous savez, ce n’est pas moi qui ai le Tchakap (la ligne de vêtements d’Alexandre Song, Ndlr.). Vous connaissez bien les gens qui ont fait le Tchakap devant le monde entier. Ce n’est pas moi qui ai agressé Neymar », lance le professeur qui ajoute pour conclure : « moi je pense qu’il faut continuer la reconstruction méthodique, raisonnable pour que nous ayons une équipe opérationnelle ». Voilà qui est dit…