Tombi A Roko n’a pas loupé les joueurs de la sélection nationale fanion qui se seraient illustrés ces dernières années, par leur « incivisme notoire » et leur « manque de patriotisme avéré » au sein de la tanière. Lors de la signature de la convention de partenariat avec l’ENAM de ce lundi, il est notamment revenu sur les évènements de Marrakech (2011), et l’affaire du drapeau refusé en marge du Mondial 2014.
Pour Tombi a Roko, les footballeurs en général et les plus jeunes en particulier doivent apprendre à observer, écouter, respecter l’autre, les autres, accepter les différences, se conformer à des règles strictes et précises, collaborer afin d’atteindre un objectif commun, accepter la défaite et l’échec, cultiver le sens de l’effort, le dépassement de soi et surtout, le respect des emblèmes de la Républiques. Or, « il se trouve malheureusement que, l’image donnée ces dernières années par les acteurs du football camerounais se situe aux antipodes de cette réalité et, trahit l’échec de ce système de formation », dit-il.
« Gommer cette image de Bad boys »
Selon lui, « les échecs des Lions Indomptables aux Coupes du monde de 2002 en Corée et au Japon, de 2010 en Afrique du Sud et de 2014 au Brésil, ou encore le scandale du match amical boycotté face aux Fennecs d’Algérie lui-même faisant suite à celui de la LG Cup de Marrakech en 2011 » sont « la conséquence de l’indiscipline, mieux de l’incivisme notoire et d’un manque de patriotisme avéré des joueurs ».
En guise d’illustration, « l’affaire du drapeau refusé en marge du match Cameroun – Moldavie, le 07 juin 2014 à Yaoundé », se souvient-il. Il indique enfin, que la convention de partenariat entre la Fécafoot et l’ENAM pour la sensibilisation et la formation des acteurs du football au respect des valeurs éthiques, républicaines et olympiques ambitionne « de gommer cette image de Bad boys de la République offerte ces dernières années par les (nos) footballeurs ».
Par Arthur Wandji