Les critiques ont été des plus acerbes lorsque la nouvelle de la désignation de Hugo Broos comme entraineur sélectionneur de l’équipe fanion du Cameroun est tombée. Malgré l’officialisation de l’information, beaucoup espéraient un retournement de la situation après la convocation des principaux acteurs du dossier de recrutement du technicien Belge à la primature. Au fil des jours, rien n’a changé. Et le nouveau patron de la tanière des Lions a même signé son contrat contre vents et marées.
Seulement, cette phase de son engagement avec le Cameroun n’a nullement suffi pour faire taire les critiques qui voient en lui, un entraîneur novice non seulement sur le banc d’une sélection nationale, mais aussi un entraîneur dont le passage au sein de quelques clubs africains, a été sanctionné par un cuisant échec. Loin de se montrer ébranler par le contexte de son arrivée, Hugo Broos semble plutôt se plaire au Cameroun. Ses premières actions, ont poussé plus d’un à réviser leur position.
Le weekend dernier, le Belge a marqué les esprits en assistant aux rencontres du championnat national Ligue 1 (pourvu que ça dure), programmées au stade de la réunification de Douala. Il clôturait ainsi une série d’activités que beaucoup ont applaudies. Notamment la visite du Stade Omnisport de Limbé où les Lions recevront le 26 mars prochain les Bafana Bafana d’Afrique du Sud; la visite de la famille du footballeur camerounais Albert Ebossé, mort dans de circonstances troubles en Algérie il y a bientôt deux ans ; et enfin la visite du tombeau où ce joueur qu’il a encadré à la Jeunesse sportive de Kabylie (Jsk), au moment de la tragédie, a été inhumé.
Ces actes, preuves de la sociabilité et de la volonté de Hugo Broos de se mettre aussitôt au travail, ont eu le mérite de détourner l’attention de plusieurs critiques qui préfèrent dès lors attendre « juger la maçon au pied du mur ».
GT