La défaite des lions indomptables Samedi dernier à Dakar ne finit pas d’alimenter de nombreuses préoccupations. Ce matin dans le journal des sports de la radio équinoxe, il a été question de trouver les voies et moyens à suivre pour redorer le blason de l’équipe nationale du Cameroun. Le changement de capitanat et la politique générale de reconstructions ont été évoqués par Bonaventure Djonkep et Gabriel Zabo.
Quelques morceaux choisis: Bonaventure Djonkep, ancien lion indomptable « Ce n’est pas parce que Eto’o a le brassard que forcement ça crée problème. C’est le pouvoir qu’on lui donne, ou la gestion de ce capitanat. Aujourd’hui, il faudrait que Eto’o fédère d’autres forces autour de lui pour que tout le monde regarde dans la même direction ». «Quand on regarde notre sélection aujourd’hui, est-ce que les Webo nous apporte quelque chose de positif dans cette équipe ? En dehors du hattrick qu’il a marqué à Abidjan, est-ce qu’il est efficace? Est-ce qu’il apporte un plus par rapport à d’autres? Si tel n’est pas le cas, qu’on essaye de regarder les autres pour monter une équipe. » « Aujourd’hui on parle de la CAN 2012 et du mondial 2014, si on ne peut pas commencer aujourd’hui à penser qu’il faut qu’on prépare une équipe, on va compter sur les Webo qui auront en 2014 quel age ? En 2014 Eto’o lui même aura quel age ? Si on ne commence pas aujourd’hui à réfléchir sur tout ça vraiment, je dis: on se met le doigt dans l’œil » Gabriel Zabo, entraineur de football « Je ne pense pas que le problème sera résolu à ce niveau. Quand Eto’o n’était pas capitaine, il était un des leaders de ce groupe. Aujourd’hui il a le brassard ça fait problème. C’est la manière avec laquelle on lui a attribué le brassard qui fait problème. Je ne pense pas que c’est l’homme Eto’o qui fait problème. Mais aujourd’hui, si on lui retire ce brassard, ça va ajouter de l’huile sur le feu car il va essayer de dominer en tant que leader. Je pense qu’il faut résoudre ce problème dans le fond à travers un dialogue franc. » Bilé Tanga, entraineur de Caïman « En lui retirant le brassard on va donner à qui? Il est le leader naturel de l’équipe. C’est peut-être la façon avec laquelle le brassard est arrivé sur son bras qui n’est pas bien. Si on lui enlève le brassard, ça ne va pas lui enlever la forte emprise qu’il a sur ses camarades et ses coéquipiers. Ceux qui réclament le brassard partent forcement d’un constat. A partir du moment où on est leader, on doit être au service des autres. Peut-être ils constatent justement que le capitaine agit a certains moment plus comme un empereur que autre chose. Et là, ça ne peut pas rassembler tout le monde autour d’un objectif principal. » L’intégralité du journal des sports … Le journal des sports Avec Radio Equinoxe