Aurélien Chedjou associe sa voix à celles des anciens Lions Indomptables qui critiquent la manière avec laquelle la sélection nationale du Cameroun est gérée par Samuel Eto’o et Rigobert Song.
Affaire Michaël Ngadeu, Affaire André Onana, soupçons de corruption dans la tanière… La Fédération camerounaise de football n’a toujours pas fait la lumière sur l’ensemble des scandales qui ont secoué la tanière ces derniers mois. Forcément, les critiques s’enchaînent à l’encontre de Samuel Eto’o et Rigobert Song. Après Stéphane Mbia, c’est autour d’Aurélien Chedjou de critiquer la gestion du président de la Fécafoot et du sélectionneur national.
Selon Aurélien Chedjou, Samuel Eto’o et Rigobert Song auraient la fâcheuse tendance d’oublier qu’ils ne sont plus des footballeurs, mais des dirigeants. « Aujourd’hui, on a deux grandes légendes à la tête de tout ce qui est gestion du football camerounais. Que ce soit le sélectionneur Rigobert Song ou encore le président de la Fecafoot, Samuel Eto’o Fils », reconnait-il d’abord. Avant d’assener : « Ils ont été de très bons joueurs, mais aujourd’hui ils ne sont plus joueurs. On doit mettre les joueurs dans de bonnes conditions pour que le vert, rouge, jaune puisse briller dans tout le continent et au-delà », estime Aurélien Chedjou.
Pour lui, les responsables du football camerounais doivent tourner la page de leurs carrières respectives, pour mieux appréhender les exigences des nouveaux postes qu’ils occupent. Ceci dans le but de mieux accompagner la nouvelle génération. « Ils ne sont pas là pour être dans la peau du footballeur », assure Aurélien Chedjou. C’était au cours de l’émission « 7hebdo » sur STV.