Alexandre Bélinga sait que son avenir va se jouer en 180 minutes, lors de la double confrontation des 13 et 17 novembre 2015, contre le Niger, en éliminatoires du Mondial 2018. L’entraîneur par intérim des Lions est prêt à supprimer le moindre obstacle qui se présentera à lui. Il se dit déterminé à réussir, quitte à exclure les joueurs qui se démarqueront par leur mauvais comportement au sein de « sa » tanière. Stéphane Mbia et ses coéquipiers sont avertis.
« Les humeurs des gens ne m’intéressent pas. Je ne suis pas là pour gérer les humeurs. Celui qui ne sera pas apte à faire avec nous sera mis à l’écart. La meilleure façon de ne pas avoir des gens qui dérangent, c’est de les mettre hors de l’équipe. Ces joueurs sont nos jeunes frères. Nous aussi avons joué. Donc, au-delà du football qu’ils jouent, nous avons l’obligation de les éduquer en tant qu’hommes.
On ne peut pas jouer au football toute sa vie. Quand on estime que tel joueur a une très forte personnalité et qu’il ne veut pas jouer avec tel autre joueur, c’est simple : je les mets tous les deux à côté. C’est le Cameroun qui va avancer. Pour que nous redevenions cette équipe qui faisait peur aux nations africaines et mondiales, nous devons nous séparer de ce genre de comportement. Si quelqu’un ne veut pas avancer avec moi, je me sépare de lui et puis j’avance », a-t-il déclaré ce mercredi, au cours de sa toute première conférence de presse en tant que sélectionneur des Lions Indomptables du Cameroun.
Par Arthur Wandji
BELINGA: " Nous ne sommes pas là pour gérer les humeurs des uns et des autres…"
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— Fecafoot-Officiel (@FecafootOfficie) 4. November 2015