Même en cas de non qualification pour la prochaine Coupe du monde, Russie 2018, l’entraîneur de l’équipe nationale du Cameroun espère poursuivre l’aventure jusqu’en 2019 avec l’équipe qu’il a placé au sommet de l’Afrique.
Au moment où il s’est engagé avec le Cameroun, Hugo Broos avait deux missions. La première : qualifier et conduire la sélection nationale jusqu’à l’étape des demi-finales de la Coupe d’Afrique des nations 2017. Le technicien belge a fait mieux que ce que les autorités du football camerounais attendaient de lui : il a conduit les Lions Indomptables au sacre de cette édition organisée par le Gabon. La deuxième mission quant à elle consistait pour l’entraineur, à qualifier la sélection camerounaise à la prochaine Coupe du monde que va organiser la Russie, l’année prochaine. A ce niveau, Hugo Broos n’est pas certain de pouvoir accomplir cette tâche. « Je pense qu’on ne va probablement pas être en Russie l’année prochaine », a-t-il avoué ce dimanche en conférence de presse. Battus 4-0 vendredi à Uyo par le Nigéria, Broos et ses joueurs ont considérablement brûlé leurs chances de qualification.
Pourtant, malgré tout, le technicien belge, même s’il semble évident qu’il va échouer à cette mission, espère poursuivre l’aventure avec les Lions Indomptables jusqu’à la CAN camerounaise de 2019. « Si je peux décider dit-il, je resterai au Cameroun. Je suis quelqu’un d’ambitieux. Il n’y a personne au monde qui atteint tous ses projets. Quand je suis arrivé au Cameroun, j’ai dit que nous devons à tout prix participer à la CAN (2017, Ndlr.). On l’a fait. Après, j’ai dit qu’on doit absolument passer le premier tour : on l’a fait. Et on a même fait un peu plus ; parce qu’on a gagné cette CAN. Je pense qu’on ne va probablement pas être en Russie l’année prochaine. Mais après ce Mondial, il y aura la CAN 2019. On doit bien préparer cette CAN. Espérons que malgré tous les problèmes qu’il y a, que cette CAN aura lieu dans ce pays. Je crois qu’il n’y a rien de plus beau que de devenir une deuxième fois champion d’Afrique dans son propre pays ».
Arthur Wandji