Le prodige camerounais de Lille, Carlos Baleba, 18 ans, profite bien de la blessure d’André Gomes. Le milieu de terrain formé à l’Ecole des Brasseries du Cameroun vient d’enchaîner quatre titularisations en Ligue 1, le tout en se montrant à la hauteur. Mais attention, ne lui parlez pas encore de la sélection nationale de son pays.
« Sur les réseaux sociaux, j’ai lu des Camerounais dire qu’ils me voulaient dans l’équipe pour la Coupe du Monde [2022]. Mais moi, ce n’est pas vraiment ça que j’ai en tête. Pour moi, c’est de jouer, d’avancer, de progresser, d’améliorer mon jeu. Je n’ai que 18 ans, j’ai le temps, je ne veux pas me précipiter. Je veux que mon équipe gagne les matchs, que tout le monde soit heureux. Donc non, actuellement, je ne pense pas à la sélection ». Au cours d’une interview avec le site internet de son club, Lille, Carlos Baleba s’est voulu honnête.
Parti du Cameroun sur la pointe des pieds en janvier 2022, le milieu de terrain de 18 ans commence à peine à se faire une place au sein de l’effectif professionnel de Lille. Le joueur formé à l’Ecole des Brasseries vient d’enchaîner quatre titularisations en Ligue 1, le tout en se montrant convaincant malgré son jeune âge. Du coup, pas question de sauter les étapes.
« Je devais jouer la CAN U17 »
« Quand j’étais petit dit-il, je ne pensais qu’à jouer au foot. Jouer, jouer, jouer. Montrer que mon équipe est la meilleure, que je ne suis pas seul, qu’autour de moi il y a 25 joueurs qui m’aident et que j’aide. Il n’y a que ça qui comptait. Donner des passes, aller de l’avant avec le ballon pour mettre mes coéquipiers dans le confort ». Après, les convocations en sélections jeunes ont commencé à arriver.
« J’ai été appelé avec les U17 du Cameroun. Je devais jouer la CAN U17 au Maroc, mais elle a été annulée par le Covid. Et puis je suis arrivé au LOSC. J’ai fait ce qu’il fallait faire avec mes coéquipiers en Pro 2. Ils m’ont aidé à progresser, tout est allé très vite. Et là j’ai reçu des minutes avec les pros. Le coach m’a fait confiance, je joue, je travaille, je ne me plains pas ».