Entre le 20 juin, date du début du stage et le 5 juin, les Lions Indomptables ont fait près de 9380 kilomètres de voyage entre les différents lieu d’entraînement. Si tout a été planifié par le staff technique, il n’en demeure moins qu’étant en fin de saison, l’organisme des joueurs devait gérer ces multiples déplacements.
La question des différences de températures peut aussi être évoquée.
On aurait pu ajouter les kilomètres parcourus de Paris à Yaoundé et de Yaoundé à Durban, sauf que ces distances devaient de toute façon être parcourues.
La question de planification se pose donc. Rappelons que l’Argentine a choisi d’entreprendre son camp d’entrainement directement en Afrique du Sud et a donc pu gérer l’impact physique qu’a posé sa température.
À tout ceci s’ajoute les flonflons de l’escale sur le Cameroun.
Cette escale était-elle nécessaire ?
Du 6 au 8 juin, les Lions ont été très sollicités pour des cérémonies avec les entreprises partenaires de l’équipe nationale. Cérémonie de lancement d’un nouveau produit par ci, dîner d’au revoir par là. On a vu de toutes les couleurs. Des cérémonies festives qui nous rappellent celles qu’on organise dans nos villages pour célébrer les guerriers qui reviennent de la chasse avec beaucoup de gibier sur les épaules. Hélas, pour le cas d’espèce, on s’apprêtait à aller à la chasse.
Ces flonfons ont-ils permis aux joueurs se reposer et de récupérer ?
Organiser des fêtes alors que presque toutes les sélections étaient déjà en Afrique du Sud pour se concentrer en attendant le kick off, c’est une idée totalement camerounaise.
Le Guen a pourtant essayé de s’y opposer. C’était sans compter sur le perspicacité des politiques !
Avec cette élimination précoce, on ne peut que s’exclamer : TOUT ÇA POUR ÇA ?