Marie Le Monnier De Gouville, journaliste de nationalité française en service à Canal + n’oubliera jamais la journée de vendredi 9 octobre 2009. Arrivée au Cameroun lundi dernier en provenance de sa France natale pour réaliser un documentaire sur les Lions indomptables qui rencontrent le Togo dans le cadre des éliminatoires couplées Can/mondial 2009, tout se passait plutôt bien jusqu’à ce vendredi. Lors de la conférence de presse, ne se doutant de rien puisqu’elle croyait être entre confrères, la journaliste va laisser son sac à dos sur son siège au fond de la salle pour aller au devant de la salle avec sa Camera immortaliser ce moment fort de la préparation de ce match contre le Togo qu’est la conférence de presse.
Pendant ce temps, les voyous qui ont rempli la salle ont eu le temps de fouiller son sac et de vider son contenu. Le bilan est lourd, Ils ont ainsi emporté son passeport, ses cartes visas, sa carte nationale d’identité, sa carte professionnelle de Canal +, 170 euros et 100.000 cfa.
C’est à la fin de la conférence de presse qu’elle a découvert la supercherie, Bouleversée, elle a averti Paul Le Guen, le coach des Lions indomptables qui se trouvait encore dans la salle. Le technicien Français qui a favorisé sa venue au pays des Lions indomptables est sorti de ses gongs. Linus Pascal Fouda, le Team Presse des Lions indomptables, a subi son courroux devant cette situation qu’on aurait pu éviter si la conférence de presse avait été bien organisée.
Incapable de filtrer l’entrée de cette conférence de presse pour ne laisser entrer que des journalistes et autres auxiliaires de la presse, la salle du Yaoundé Hilton Hôtel était pris d’assaut pas tout ce que la ville aux sept collines compte comme délinquants. Qui plus est, une fois dans la salle, ces voyous se permettent souvent de prendre le micro pour poser des questions aux joueurs et entraineurs invités sur le panel.
Comment expliquer à cette consœur qui aura toutes les peines du monde à se remettre de ce coup de vol que dans la salle du Yaoundé Hilton Hôtel hier il n’y avait pas que des journalistes ? Comment lui expliquer que la conférence de presse dans notre pays est un fourre-tout où les places sont occupées par ceux qui n’ont rien à voir avec la conférence et que les journalistes sont parfois debout ? Voilà autant de questions qu’on se pose à la suite de ce vol qui n’honore pas la profession.
Guy Nsigué à Yaoundé