Le certificat de genre de mort réalisé à l’hôpital Gynéco Obstétrique et Pédiatrique de Douala, révèle que le nommé Ece Horhan, de nationalité turque, est décédé des suites d’un arrêt cardiorespiratoire le 15 juillet dernier.
L’ouvrier turc, Ece Horhan, de l’entreprise turque, Yenigun Construction Industry & Comm Inc en charge de la construction du Stade de Japoma, est décédé des suites d’un arrêt cardiorespiratoire. C’est ce que révèle le certificat du genre de mort, signé du docteur Tchunche Takam, de l’hôpital Gynéco Obstétrique et Pédiatrique de Douala et publié par le journal Le Messager, ce mercredi 2 août 2017. Ce rapport met un terme aux rumeurs selon lesquelles cet expatrié avait été victime d’un accident mortel survenu sur ce chantier situé à Japoma dans l’arrondissement de Douala 3e, l’un des sites retenus pour les matchs de la prochaine Can 2019 que le Cameroun va accueillir.
Le rapport de cet établissement sanitaire, indique que l’hôpital a « reçu le 15 juillet 2017 aux environs de 14heures 25 minutes, le nommé Ece Horhan, âgé de 50 ans, de nationalité turque, admis aux urgences de l’hôpital Gynéco Obstétrique et Pédiatrique de Douala, provenant de son lieu de travail, en transport médicalisé, dans un état cadavérique, avec mystriage bilatéral areactive, extrémités raides, froides et cyanosées, visage cyanosé, sans activité cardiaque stéthacoustique ni périphérique ». Ce certificat conclut « à un décès avant son admission à l’hôpital Gynéco Obstétrique et Pédiatrique de Douala. Dans l’histoire, son entourage relate un malaise subit pendant qu’il travaillait, avec essoufflement puis perte de connaissance chez un patient qui serait cardiaque : ce qui nous fait penser à un accident cardiovasculaire. ». La dépouille d’Ece Horhan a été transférée en Turquie le 17 juillet 2017 sur autorisation du gouverneur de la région du Littoral, Samuel Ivaha Diboua
Protection des employés
Cette structure déplore et condamne la version selon laquelle cet ouvrier « serait mort coincé par un engin. Le responsable de la sécurité sanitaire confie au journal Le Messager que toutes les précautions sont prises pour assurer la sécurité et la protection des employés sur le chantier et une équipe médicale comprenant un médecin et deux infirmiers est disponible sur le chantier 24 heures/ sur 24. Il soutient également que la boîte est dotée d’un équipement de premiers secours répondant aux standards internationaux et d’une ambulance. En plus, explique ce dernier, les pouvoirs publics assurent le contrôle du strict respect de ces règles de sécurité et de protection des employés sur le chantier ainsi que des équipements sanitaires.
Louisa Mang