Des six finales de Coupe d’Afrique des Nations disputées jusqu’ici, la sélection nationale fanion en a remporté quatre, notamment en 1984 en Côte d’ivoire, en 1988 au Maroc, en 2000 au Nigeria et au Ghana et en 2002 au Mali. Face à l’Egypte ce dimanche, le Cameroun réussira-t-il à s’offrir une cinquième sacre ?
Cameroun-Egypte, plus qu’une affiche au sommet est une finale surprise puisque même les bookmakers les plus pointilleux n’avaient pas prédit un tel duel en guise de clap de fin de cette 31e Can. La traversée du Nil a commencé pour le Cameroun qui est déterminé avec sa bête noir et bourreau l’Egypte. En face, les Pharaons veulent ajouter une autre étoile à leur palmarès puisqu’elle a remporté sept fois la Can dont trois entre 2006 et 2010. Les Camerounais, en plus de subir un creux générationnel, a néanmoins réussi à se hisser en finale en éliminant le Sénégal et le Ghana, deux des équipes les plus attendues. L’Egypte signe son retour sur le devant de la scène continentale et compte bien le faire en renouant avec cette vieille habitude de vainqueurs de finale qu’elle n’avait plus goûté depuis 2010. Les Egyptiens n’ont pas brillé et ont souvent fait le dos rond face à des adversaires physiquement et athlétiquement supérieurs comme le Burkina Faso qui ne s’est incliné qu’après la séance de tirs aux buts certes, mais demain est un autre jour.
Rendez-vous avec l’histoire
L’histoire des confrontations entre les deux sélections renseigne que des six finales de CAN disputées jusqu’ici, le Onze national en a remporté quatre, notamment en 1984 en Côte d’Ivoire, en 1988 au Maroc, en 2000 au Nigeria et au Ghana et en 2002 au Mali. Les deux autres finales, ils les a toutes perdues face au même adversaire : les « Pharaons » d’Egypte. D’abord, en 1986 au Caire (Egypte) à la série des tirs au but (5-4), après un nul blanc et vierge après prolongation. Ensuite, en 2008 à Accra (Ghana), où la bande à Aboutreika avait obligé Samuel Eto’o, Rigobert Song, et Cie a plié l’échine. D’ailleurs, c’était la dernière finale de CAN du Cameroun.
Ce dimanche, Ondoa, Ngadeu, Teikeu, Siani, Zoua, Djoum et toute la jeune garde ont rendez-vous avec l’histoire.
Christou DOUBENA