Face à une faible équipe malgache, le Cameroun a joué par intermittence
Stade 7-Novembre de Radès. Cameroun bat Madagascar 2-0 (mi-temps 2-0). Temps agréable. Public peu nombreux. Pelouse en bon état. Buts marqués par Eto’o (15’) et Job (43’).
Cameroun : Kameni, Tchato (Felami), Song, Metomo, Atouba (Womé), Njitap, Eto’o, Mbami, Olembé (Mezagué), Job (Ndiefi), Djemba (Ndoumbé).
Madagascar : Rajaozara, Radafisou, Collet, Anly, Radona, Menakely, Rakotondraïbe (Raharison), Randiandelisu, Rjaobary (Rasmialona), Raza M., Raza E.
Les «Lions indomptables» n’ont pas eu à forcer leur talent hier, en fin d’après-midi sur la verte pelouse de Radès, en venant à bout d’une «petite» équipe malgache, dominée sur les plans physique, technique et probablement mental. En effet, les Malgaches, pourtant annoncés comme une surprise après leurs résultats obtenus lors des éliminatoires africaines, n’ont pas pesé lourd face à des Camerounais toujours aussi fins techniquement, mais qui ont, quand même, péché au niveau du jeu collectif.
Les «Lions indomptables», malgré un milieu de terrain alliant force physique et bonne technique à l’image d’un Mbami, élu meilleur joueur du match, ou d’un Djemba-Djemba, n’ont pas su varier leur jeu, laissant ainsi le soin à la technique individuelle et… à Rajaozara, le portier malgache, de faire la différence.
En effet, après un quart d’heure de jeu, dominé par une circulation de la balle peu profonde au milieu du terrain du côté Camerounais, le gardien malgache s’emmêle les pinceaux sur une remise de son capitaine pour offrir une balle sur un plateau à Samuel Eto’o, aussi étonné que ravi de l’aubaine (15’). S’ensuivit alors un long moment de passes et de (re) passes avant qu’Olembé, récupérant une balle au milieu du terrain, n’accélère le jeu pour servir Job, dont le tir aussi soudain que fort, eut raison de l’infortuné Rajaozara (43’).
«Ndiefi réveille son monde»
En seconde période, les Camerounais accéléraient un tant soit peu le jeu, notamment avec l’incorporation de Ndiefi. Nous assistons alors à un bon quart d’heure qui vit tour à tour Eto’o et Ndiefi rater le cadre (55’). Le Cameroun obtiendra deux autres occasions par Eto’o, suite à un joli numéro avec Ndiefi (60’) et un tir que le gardien malgache mit à côté. Le portier de Madagascar récidiva par deux fois sur les tirs d’Eto’o et Ndiefi (61’ et 62’) en s’illustrant de fort belle manière, faisant ainsi oublier sa bévue de la première période.
Après ce gros quart d’heure, le jeu sombra dans la monotonie que les innombrables changements accentuèrent encore plus. Les Camerounais eurent toutefois deux autres occasions par corser la mise mais le gardien malgache s’interposa par deux fois face à ce diable de Ndiefi (81’ et 84’).
Que retenir de cette rencontre ? Tout d’abord que le Cameroun continue à avoir une très bonne technique en attendant un meilleur jeu collectif. Ensuite que les Malgaches sont encore très tendres pour le haut niveau africain. Enfin que les Lions n’étaient pas indomptables et n’avaient surtout, en face d’eux, aucun dompteur.
H.B.H.