Beaucoup de choses se sont passées pendant le stage en Macédoine. Et je me suis rendu compte comment le quotidien des gens aussi vibrants, aussi importants, aussi imposants, les idoles de tout un peuple, et leurs dirigeants pouvaient dépendre de façon peut être infinitésimal de mon propre travail.
De ce voyage en Macédoine, je retiens plusieurs choses qui vont probablement améliorer ma façon de percevoir mon travail de journaliste.
Loin du tolu bohu permanent des villes camerounaises, et des badauds qui courent derrière eux, prêts àtout faire pour avoir leur attention, les indomptables sont beaucoup plus faciles d’approches.
Les lions sont totalement connectés à la toile. Et la plupart a cette manie de dire rapidement et à qui ils veulent qu’ils ne sont pas des mordus d’Internet. Je ne veux pas surtout les contredire, mais le truc est qu’à Skopje, le centre multimédia de l’hôtel était accessible aux médias aussi. Et le webmaster de Camfoot a eu cette bête idée de mettre une espèce de background mi-rougeâtre mi-jaunâtre. Et c’est exactement le décor qu’avait l’arrière plan des écrans d’ordinateur de la salle de l’hôtel des Lions.
Certains Lions aussi avaient cette manie de bouder totalement les journalistes de Camfoot. Je me rappelle encore qu’après la brillante victoire des Lions contre la Côte d’ivoire en 2005, l’un de ceux qui avaient participé à cette victoire importante avait décidé de bouder notre rédaction. Le prétexte? Camfoot était allé faire un reportage dans la demeure de ses parents. Juste ça. Et pourtant, il était celui qu’on honorait. Par des entourloupettes dont lui seul détient le secret, il est revenu vers nous pendant le stage… Nous demander d’aller « mollo » avec un autre lion qui souhaitait arranger le portrait de notre reporter-photographe. Espérons que ces Lions comprennent que nous sommes là pour relater les faits et non pour faire les nouvelles.
Les lions sont très solidaires. Que ne nous a t-on pas dit au sujet de la pétite révélation des propos de Gérémi vis à vis de notre reporter photographe? Laissez le grand frère tranquille… Comprenez-le, wèh Camfoot… Vous aussi ! Mais le problème est simple. Les brésiliens sont heureux de rentrer jouer dans leur championnat quand les clubs en Europe leur manquent de respect. Cela devait en être de même pour les africains. C’est mon avis.
SS