Après la brillante qualification de l´équipe sénégalaise pour les 1/4 de finale de la coupe du monde Corée/Japon 2002, au Cameroun, on n´arrête plus de pleurer, de dire son cortège d´aigreur. Cherchant à comprendre les raisons d´une épopée avortée et d´une marche très précocement arrêté vers le consécration finale, vers un jour de gloire que l´absentéiste est très envahissant Bidoung Mpkatt avait fait miroiter.
Tenant à son tour de comprendre, Winfried Schäfer, le sélectionneur de la très molle équipe partie pour défense la couleur du Cameroun au Japon et en Corée a, sur les antennes de Canal+Horizons, laissé entendre que ses poulains » n´avaient eu la préparation qu´il méritaient. » un scoop et pas moins . Une révélation qui rejoint celle de Abed nego Messang pour lequel la débâcle des lions a commencé à Paris, avec cette rocambolesque histoire des primes et de vrais faux départs. Mais une sortie qui laisse globalement perplexe, dans la mesure Où, de manière très consensuelle et presque convenue , la crtv et Bidoung Mpkatt avaient fait croire à l´opinion le contraire. Vouant au bûcher tous ceux qui osaient penser le contraire, s´appuyant sur une facile auto gloriole pour vendre du vent. Pour vendre les illusions perdues à la réalité depuis la Cam Team et ses joueurs de rêve. Ses joueurs de talents et de qualité. Mais des joueurs que rien n´exemptait du poids de ces âges qui passent avant les mêmes effets du torrent. Le poids de ces âges sur le quel s´accroche le public camerounais définitivement malade la mauvaise sortie de ses lions. Pour expliquer ce qu´il appelle lui-même la fin du mythe. La fin de ce bonheur permanent et de ces joies que l´on a tellement, de ces moments de gloire que rien ne dit qu´ils se conjugueront désormais aux temps du passé. A condition peut-être, à la lumière des nouvelles lumières de l´Afrique sur la scène du football mondial, de faire preuve de plus de fraîcheur physique.
Cette fraîcheur flamboyante de l´équipe sénégalaise qui s´accompagne de la hargne et de l´envie des » jeunes » guerriers de son équipe. La même flamme et fraîcheur physique ces talent. Et qui font que, à défaut de supporter le poids de leurs âges ils assument les répercussions d´os quelquefois bien défraîchis. Et cela, en s´embarquant dans l´aventure avec une équipe dont la plupart des sociétaires risquent fort bien de prendre leur retraite footbalistique à la fleur de l´âges, l´Allemand des lions, aurait dû le savoir.