Nouvelle colère de Le Roy. Après avoir ferraillé avec sa Fédération au sujet des primes non réglées aux membres locaux de son staff, le sélectionneur de la RD Congo Claude Le Roy s’en est pris samedi à la Confédération africaine, coupable d’avoir programmé samedi sa conférence de presse de veille de match (contre le Ghana, dimanche) au même moment que le match d’ouverture entre l’Afrique du Sud et le Cap-Vert.
« J’ai demandé à la CAF à ce que l’on s’entraîne vers 12h-13h, mais cela a été refusé, a-t-il déclaré. On me prive d’une partie de mon métier qui est de regarder des matches. Je trouve invraisemblable que l’on ait refusé ma demande. »
Erreur. Le traducteur de la conférence de presse du Mali à Port Elizabeth s’est emmêlé les pinceaux à plusieurs reprises en confondant le capitaine des Aigles Seydou Keita avec son glorieux aîné Salif, vainqueur du Ballon d’Or africain en 1970 et ancien joueur de Saint-Etienne et de Marseille. « Il est un peu vieux quand même Salif », a rétorqué, amusé, l’ancien joueur du FC Barcelone.
Acclimatation. L’encadrement de l’équipe du Maroc a pensé à « tous les détails », selon son sélectionneurs Rachid Taoussi, quant à la préparation physique, mentale etc. Jusqu’à la préparation auditive: vendredi, pour leur dernière séance avant leur entrée en lice dans le tournoi, les Lions de l’Atlas se sont entraînés au Rand Stadium de Johannesburg avec en fond sonore le bruit de supporters et de vuvuzelas, produit par la sono de l’enceinte, afin de se préparer au fameux bourdonnement émis par ces trompettes traditionnelles de l’Afrique du Sud.
Accréditation. Il n’y a pas que les journalistes qui rencontrent, parfois, des problèmes d’accréditation. Vendredi, c’est un joueur du Cap-Vert qui s’est présenté au centre des accréditations pour VIP, à Johannesburg, pour réclamer des rectifications sur son sésame, truffé d’imperfections. Le responsable qui l’accompagnait a expliqué que, muni d’un tel document erroné, le joueur risquait tout simplement de se voir interdire l’accès au terrain le lendemain, pour le premier match du Cap-Vert ! Une scène rendue d’autant plus cocasse par d’autres imperfections, celles du dialogue entre les deux Cap-Verdiens à l’anglais approximatif et les officiels sud-africains.