Le vice-capitaine des Lions a eu maille à pâtir avec un groupe de badauds à l’hôtel Mont-Febé mercredi au soir de la victoire contre la Côte d’Ivoire (4-1) alors qu’il s’apprêtait à quitter les lieux. Une dizaine de jeunes ont esseulé l’attaquant camerounais, lui exigeant quelques billets de banque et immobilisant son véhicule dans le parking de l’hôtel pendant quelques minutes.
C’est grâce à la dextérité de son papa et agent de joueur Just Moting que le sociétaire de Schalke s’en sortira. «Reculez et désignez un chef à qui on va remettre l’argent», s’écriait son géniteur face à la résistance de ces supporters d’un autre genre. Just Moting finira par les désintéresser par quelques billets pour libérer son fils des crocs de ces «félins».
Le banc de touche ivoirien cassé
L’encadrement technique des Eléphants en avait déjà plein l’esprit à cause de la défaite qui se profilait à l’horizon lorsque soudain, son banc de touche s’est brisé. C’est à même le sol qu’Hervé Renard et ses collaborateurs termineront la deuxième manche, sous le regard couvert de honte des autorités camerounaises. C’est que celles-ci ont confirmé en mondovision la vétusté de l’infrastructure sur laquelle ils accueillent leurs invités pour une si importante circonstance. Heureusement dit-on souvent, les sportifs sont aussi préparés à ce genre de situation.
Les médecins camerounais solidaires
L’équipe à Philémon Tamo a fait preuve d’amitié et de solidarité à l’endroit des Eléphants de Côte d’Ivoire au moment un des leurs, Serge Aurier gisait sur le sol après avoir subi une lourde charge de Léonard Kweuke sur un corner camerounais (56e). C’est le médecin des Lions qui était le premier à foulé la pelouse avec sa boite à pharmacie pour aller à la rescousse du joueur parisien avant que ses homologues ivoiriens ne le rejoignent par la suite. Tamo a contribué aux soins du joueur jusqu’à ce qu’il retrouve complètement ses esprits alors que l’hypothèse d’une évacuation devenait de plus en plus plausible. Heureusement, plus de peur que de mal, le joueur a fini par s’en remettre.
Mandjeck abandonne le «9»…d’Eto’o
Le milieu camerounais s’est séparé du dossard 9 qu’il avait arboré au match de samedi contre la RD Congo. Cette première image n’était pas passée inaperçue, surtout que ce dossard est celui qu’arborait encore il y a peu l’emblématique Samuel Eto’o dont on a au fil du temps surnommé le «9». Mercredi contre la Côte d’Ivoire, c’est le dossard 14 qu’a choisi de porter Georges Mandjeck. Et même si le dossard n’est pas identitaire de la performance, son nouveau dossard lui aura donné, à tout le moins, l’allure d’un milieu défensif, plutôt que celui d’un attaquant qu’il n’est pas. C’est finalement Franck Kom, entrée en jeu en deuxième partie qui a récupéré le fameux dossard 9.
Par Armel Kenné