Le football camerounais, la seule chose qui semble unir un pays à la recherche de l’unité nationale et de la paix, est en train de rouler dans l’abîme de l’indignité. L’un des principaux dirigeants élus de la Fédération camerounaise de football, la FECAFOOT, et propriétaire de club, Henry Njalla Quan Junior, a ouvert la boîte de Pandore, ça ne sent pas bon.
En plus, comme dans la mythologie grecque, des allégations vicieuses de corruption, de menaces de mort, d’intrigues féroces, de matches truqués et de dictature grossière sont également formulées.
Au cœur de ce cercle vicieux se trouve le président de la FECAFOOT, Samuel Eto’o Fils. Les 18 mois à ce poste, après les promesses initiales de développement du jeu, ont été marqués par des défaites devant les tribunaux et par des fautes de gestion.
Njalla Quan Junior, qui a hérité de la Njalla Quan Sports Academy de son défunt père, a fait exploser la baraque. Grâce à sa campagne déterminée en faveur d’Eto’o Fils, il a été « élu » 4ème Vice-président du Comité exécutif de la FECAFOOT.
Samuel Eto’o – Njalla Quan Jr, les deux inséparables de la FECAFOOT à couteaux tirés
Lors d’une récente réunion du Comité exécutif organisée par Eto’o Fils, les participants ont « unanimement accepté » de suspendre Njalla Quan. Ils ont déclaré l’avoir jugé « coupable » d’insubordination et de divulgation d’informations confidentielles.
Leur décision a été étayée par les textes régissant l’organisation.
Njalla Quan aurait pu faire appel, mais il a choisi de porter son affaire devant le tribunal de l’opinion publique. Depuis, la bataille oppose les partisans d’Eto’o à ceux qui s’y opposent.
Les partisans d’Eto’o ont dressé une liste des différentes primes, des salaires versés aux joueurs et des stades en construction comme étant ses réalisations au cours de ses 18 mois à ce poste.
Il existe également une « motion de soutien » émanant de la ligue régionale du sud-ouest, qui circule sur les médias sociaux : « Compte tenu de l’intérêt qu’il porte au développement du football dans la région du Sud-Ouest, de l’attention qu’il accorde à nos difficultés lorsqu’elles se présentent, de la percée des fils et filles de la région du Sud-Ouest à divers niveaux des équipes nationales et à d’autres postes au sein de la FECAFOOT, les hommes et les femmes de football de la région expriment leur gratitude au patron de la FECAFOOT, Samuel Eto’o Fils ».
Personne n’a à coeur le bien général
Les accusateurs, dont l’Association des clubs de football amateur du Cameroun, ont tenu une réunion extraordinaire de leur bureau exécutif mercredi et ont exigé la démission d’Eto’o. Ils lui ont reproché neuf points dans la gestion de la FECAFOOT.
Ils l’ont mis en cause sur neuf points dans un communiqué qu’ils ont ensuite diffusé sur les médias sociaux.
Les questions soulevées sont notamment les suivantes:
Les présidents ont également soulevé d’autres questions :
Beaucoup de ces accusations ont été publiées dans les médias, mais ce qui a mis le feu aux poudres, ce sont les allégations de Njalla Quan Junior sur la coupe du monde : Il a déclaré :
« …malgré la désignation de Chef de Délégation aux côtés du 3ème Vice-Président, je n’ai pas reçu de franc de la FECAFOOT avant, pendant et après la Coupe du Monde ».
Autrement dit, les fonds de la fédération sont distribués uniquement à la seule volonté du Président Eto’o.
Ce samedi, la Fécafoot devrait être au devant de la scène lorsque Njalla Quan va tenir une conférence de presse. Il promet de répondre qux question des médias.
Avec The Guardian Post