Annoncé à Bordeaux, à Sochaux puis en Algérie, Paul Le Guen a pris toutes les rumeurs à contre-pied en s’engageant avec le Sultanat d’Oman. Une décision étonnante au regard de l’instabilité qui y règne.
Heureusement que tous le bruits de couloir ne se concrétisent pas. Sans ça, Paul Le Guen aurait été l’entraîneur de Bordeaux, Sochaux et l’Algérie, en l’espace d’une semaine. En clair, dès qu’un poste d’entraîneur ou de sélectionneur se libérait, l’ancien Parisien y était annoncé. Tous ? Pas vraiment puisque aucune rumeur n’a fait état d’un départ à la tête du Sultanat d’Oman, laissé vacant suite au départ d’un autre Français, Claude Le Roy. A sa décharge, l’ensemble de la presse française ne se doutait à aucun moment que l’ancien coach du Cameroun puisse atterrir au Moyen-Orient. Dans un pays où la culture foot est quasi-inexistante, dans une zone géopolitique très instable.
Par le biais d’un communiqué publié sur son site internet, la Fédération du Sultanat a officialisé la nouvelle samedi soir, provoquant un effet de surprise en France. Consultant à Canal Plus depuis son éviction à la tête du Cameroun, Paul Le Guen retrouve donc un poste un an après sa dernière mission. Une Coupe du Monde avec les Lions Indomptables ratée en tout point. Hormis l’aspect sportif proche du néant, la décision de « PLG » surprend puisque plusieurs baquets étaient libres. Après avoir manqué l’opportunité bordelaise, l’ex-entraîneur des Glasgow Rangers a refusé l’offre de Sochaux.
Puis, l’Algérie s’est positionnée sur le dossier après la démission d’Abdelhak Benchikha consécutive à la débâcle subie au Maroc (4-0). Les modalités du contrat ont même été évoquées avec notamment une prise en charge du salaire de « PLG » par la 3F et par le sponsor des Fennecs, Puma. En vain. Finalement, Le Guen prend la direction du Oman sur les conseils de Claude Le Roy, qui a soufflé son nom à la Fédération. Le soleil et les dollars ont certainement eu raison de l’ancien coach lyonnais. Pour ce qui est du sportif, il s’agit évidemment de faire du mieux lors des qualifications de la Coupe du Monde 2014, mais aussi de réaliser une prestation honorable lors de la Coupe du Golf des Nations en 2013. Comme challenge, il y a mieux….