«Le TAS vient de rejeter notre requête relative à l’annulation de la décision prise par le Comité Exécutif de la FIFA de proroger le mandat du Comité de Normalisation de la FECAFOOT», lit-on sur le mur facebook d’Abdouraman Hamadou qui fait écho de la nouvelle rendue publique ce vendredi par la Haute cour du sport de Lausanne dans l’affaire qui les oppose à la Fédération internationale de football association (FIFA), relative à prorogation du mandat du comité de normalisation.
Abdouraman, Essomba Eyenga, John Begheni Ndeh, et compagnie n’ont pas obtenu gain de cause dans l’affaire et se résoudront à voir l’équipe de Joseph Owona poursuive son bail à la tête de la structure jusqu’au 2 décembre, date convenue pour la fin de la normalisation. Leur requête portait au préalable sur l’annulation de la prorogation accordée par la FIFA le 31 mars dernier, alors que le mandat devait arriver à son terme.
Une autre issue que celle d’aujourd’hui devait alors annuler tous les actes posés par le comité de normalisation à compter de ce 31 mars. Du coup, le processus électoral en cours à la fédération aurait été simplement annulé, tout comme l’assemblée générale d’adoption des textes de la Fécafoot qui s’est tenue le 23 août dernier.
«La bataille continue… »
Un bémol cependant: Ladite assemblée a cependant été invalidée jeudi par la Chambre de conciliation et d’arbitrage du Comité national olympique et sportif du Cameroun (CNOSC) et par ailleurs le processus électoral en cours aussi. Cette décision favorable à Abdouraman et Cie est leur dernier rempart comme il l’a d’ailleurs précisé : «Mais la bataille continue….les nouveaux Statuts et le Code Electoral sont annulés…». Allusion ainsi faite à la décision du CNOSC qui n’influe pas sur le calendrier électoral de la Fécafoot, à en croire Adolphe Minkoa She le président de la commission de révision des textes, qui a garanti vendredi au cours d’une conférence de presse à la Fécafoot que le Comité de normalisation allait suivre cette affaire en juridiction dès lors qu’il sera formellement notifié par la Chambre.
Armel Kenné