infatigable prétendant à la prochaine Coupe d’Afrique des nations au cas où le Cameroun est déclaré incapable d’abriter la compétition, le premier pays africain à avoir décroché un point dans un Mondial (1970), vient d’annoncer ce vendredi repartir pour une nouvelle campagne de candidature à l’organisation de la Coupe du monde de football 2026.
Absent des quatre dernières coupes du monde, le Maroc a peut-être enfin trouvé la solution pour en disputer une : l’organiser. C’était attendu, c’est désormais officiel. Comme pressenti, la Fédération royale marocaine de football (Frmf) a indiqué ce vendredi qu’elle a déposé sa candidature à la Fifa pour accueillir la Coupe du monde 2026 ! « Le Maroc considère qu’il est capable d’organiser une Coupe du monde. On a les infrastructures nécessaires en termes de stades, de transports, de capacité hôtelière et sanitaire », a justifié le ministre marocain de la jeunesse et des sports, Rachid Talbi Alami, auprès de nos confrères de l’Afp.
L’homme politique a confirmé qu’il s’agit d’une candidature unique et pas conjointe avec l’Espagne ou le Portugal contrairement à ce qu’affirmaient certaines rumeurs. Après ses échecs en 1994, 1998, 2006 et 2010, le Royaume chérifien espère que sa 5e tentative sera la bonne afin de devenir le deuxième pays du continent à accueillir un Mondial après l’Afrique du Sud en 2010. Pour cela, le pays des Lions de l’Atlas doit déjà faire face à un concurrent déclaré, le trio Etats-Unis-Canada-Mexique, qui a présenté sa candidature conjointe.
Ahmad Ahmad soutient le Maroc
Alors que le Mondial 2026 sera le premier à 48 équipes, le Maroc dispose déjà de six stades aux normes Fifa et quatre autres sont en construction. Il peut aussi s’appuyer sur l’organisation positive du Mondial des clubs, compétition qu’il a abritée en 2013 et 2014. A peine élu, en mars dernier, le président de la Confédération africaine de football (Caf), le malgache Ahmad Ahmad, proche du président de la Frmf, Fouzi Lekjaa, s’était dit « convaincu » que le Maroc pourrait organiser le Mondial-2026, lors d’une visite au pays du roi Mohammed VI. Une déclaration qui faisait écho aux propos tenus fin 2016 par le président de la Fifa, Gianni Infantino. Le Maroc est « en mesure d’accueillir la Coupe du monde de football eu égard à ses infrastructures et sa capacité organisationnelle », avait-il déclaré, sans pour autant avancer de date. Car dans les faits, le successeur du sulfureux Sepp Blatter a lui-même poussé une candidature américaine commune pour la Coupe du monde suivant celle au Qatar en 2022.
Voilà autant de motifs d’optimisme même si le trio américain soutenu par Infantino part avec la faveur des pronostics pour l’attribution qui aura lieu le 13 juin 2018 lors du 68e congrès de la Fifa.
C.D.