Le HAC de Valery Mezague et de Jean Armel Kana-Biyick a obtenu son billet pour son retour en Ligue. Le suspense s’amenuisait journée après journée. A sa quatrième tentative, Le Havre a réussi à décrocher son billet pour la première division française, mardi en match en retard de la 33e soirée contre Sedan de Mokake et de Baning (0-0).
Voilà, c’est fait, si personne ne voyait le HAC dans le top 10 de la Ligue 2 en début de saison, les Ciel & Marine ont fait mentir les pronostics : le HAC retrouvera bien la Ligue 1 la saison prochaine 5 ans après avoir été relégué en Ligue 2. Un match nul (0-0) face à Sedan aura suffit à propulser les Hacmen vers l’élite du foot français, une montée fêtée dans un stade plein à craquer…
Visiblement tétanisés par l’enjeu, les Ciel & Marine passaient à côté de leur première mi-temps. Imprécis, maladroits, les Havrais n’arrivaient pas à inquiéter Regnault, qui pouvait admirer plutôt tranquillement le spectacle offert par les 15639 spectateurs d’un stade Jules Deschaseaux chaud comme la braise.
Il fallut donc attendre le deuxième acte pour voir le danger sur le but ardennais. Lesage, Aït Ben Idir, Youssouf, Anin, beaucoup de monde s’y essayait, sans réussite. Le public s’enflammait aussi, proposant la ola pour propulser ses protégés en Ligue 1. Jusqu’à la 65ème minute, où déjà, Revault levait les bras au ciel. Le tableau d’affichage annonçait le match nul troyen à Dijon. Ce résultat officialisait à lui seul l’accession du HAC parmi l’élite. Jean-Marc Nobilo esquissait lui aussi un sourire révélateur. La fête démarrait déjà dans les tribunes, tandis que le leader cherchait à l’embellir en décrochant un succès mérité. Physiquement émoussé, le HAC ne parvenait pas à trouver la faille, mais qu’importe… La Ligue 1 occupait toutes les têtes, que ça soit sur le terrain ou dans les tribunes.
Le coup de sifflet final de Mr Biton retentissait et le service de sécurité ne pouvait empêcher un léger envahissement de terrain. Une fois le calme rétablit, les joueurs rejoignaient la tribune officielle pour y sabrer le champagne. Les scènes de joie se poursuivaient sur la pelouse, où l’on y retrouvait l’intégralité du groupe professionnel réuni pour fêter comme il se doit la montée. L’heure était donc venue de savourer, avant d’aller chercher ce titre de Champion de France qui représenterait, selon Jean-Marc Nobilo, « la cerise sur le gâteau »… C’est tout le mal que nous leur souhaitons!
Source: Infoceane