Le championnat s’ouvre le 02 février 2013. Les clubs auront deux mois après son lancement pour se muter en sociétés. Telles sont les principales résolutions issues de la réunion tripartite convoquée par la Fécafoot ce jeudi.
Si on était dans un stade de football, on dirait que le match est terminé entre la Ligue de football professionnel et l’association des clubs d’élite du Cameroun (Acec). Un match qui a duré plus de quatre heures au siège de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot).
Les présidents de club tout comme le Général Pierre Semengue se donnaient des accolades à la fin de cette assise dans la salle des conférences de la Fécafoot. Les présidents de clubs sont sortis de cette salle, l’air visiblement satisfaits. Il s’agissait d’une rencontre tripartite entre la Fécafoot, l’association des clubs d’élites du Cameroun (Acec) et la Ligue de football professionnel du Cameroun (Lfpc). Une réunion dont le but, selon le communiqué final, « visait à amener les deux parties (Lfpc et Acec) à un consensus afin de permettre un démarrage effectif au plus tôt des championnats nationaux d’élite, suite aux antagonismes nés entre les parties à l’issue de la tripartite de Douala ».
Les résolutions fortes ont été la date du début du championnat fixée au 2 février 2013. Les clubs ont accepté « le principe de la transformation de leurs activités en sociétés commerciales ». Et ceux des clubs qui ne se sont pas encore arrimés à la loi ont un sursis. « Ils ont deux mois, à compter de la date du début du championnat, pour mettre sur pied des sociétés commerciales », selon la deuxième résolution. « L’Assemblée générale extraordinaire de la Ligue convoquée par les 2/3 des membres pour le 30 janvier est annulée », à la demande de la Fécafoot. C’est celle au cours de laquelle les clubs avaient pour ambition de déposer le président de la Ligue.
Pour arriver à ces résolutions, il y a eu interprétation de la loi n° 2011/18 du 15 juillet 2011 portant sur l’organisation et la promotion des activités physiques et sportives. La Fécafoot a ainsi saisi au préalable la Cour suprême afin qu’« un éclairage soit apporté quant à la transformation impérative des associations en sociétés commerciales (…) Le premier président de la Cour suprême a désigné à cet effet M. Bikoué Jean-Jacques, magistrat hors hiérarchie et conseiller à la Cour suprême, pour éclairer la lanterne des participants à cette réunion, afin que les équivoques soient levées ». Le conseiller à la Cour suprême a, dans l’esprit des articles 5 et 30 querellés, indiqué que « le législateur fait obligation aux associations de transformer la partie commerciale de leurs activités en société, suivant la forme de Société à économie mixte (Sem), Société à responsabilité limitée (Sarl) ou Société anonyme (Sa) ».