On devrait vivre l’épilogue de la saison sportive 2003, avec la tenue de l’assemblée générale de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) ce jour à Yaoundé. L’ordre du jour de cette rencontre va porter essentiellement sur le bilan de la saison écoulée et la préparation de la saison 2004, qui a du reste débuté le week-end dernier avec le lancement du championnat national de football de première division.
En principe, et comme de tradition, cette rencontre ce tient à fin de chaque saison sportive. Elle aurait dû se tenir depuis quelques semaines. Mais elle a été retardée à cause de la participation de l’équipe nationale du Cameroun à la coupe d’Afrique des nations en Tunisie en janvier-février dernier. Les 169 délégués à l’assemblée générale vont plancher sur des sujets divers comme, la validation des résultats enregistrés au cours de l’exercice 2003, l’adoption du budget de la saison 2004, ainsi que celle du calendrier et du chronogramme des activités de la nouvelle saison.
Par ailleurs, les observateurs vont suivre avec attention la rencontre de Yaoundé qui devrait commencer à lever un pan de voile sur les contours de l’assemblée générale élective des organes directeurs de la Fécafoot, annoncée pour les prochaines semaines. Et si, ce point n’apparaît pas clairement à l’ordre du jour de la rencontre de ce vendredi, nul doute que l’on ne va pas manquer d’évoquer les prochaines élections à la Fécafoot. Dans le même ordre d’idées, on s’attend à ce que les responsables fédéraux reviennent sur les remous qui ont secoué certains clubs de l’élite. Si pour certains d’entre eux, des solutions durables semblent avoir été trouvées, pour d’autres, comme Canon de Yaoundé, on semble ne pas être sorti de l’auberge. En dépit de moult tentatives de réconciliation, aucune des décisions prises jusqu’ici ne semble faire l’unanimité. Toutefois, le Fécafoot reste campée sur sa position d’instaurer une coprésidence à la tête du club de Nkolndongo. Aujourd’hui à Yaoundé, aucun sujet lié à la vie du football camerounais ne sera finalement de trop.