Un séminaire de deux jours sur l’octroi de la licence CAF aux clubs s’est tenu à Douala en fin de semaine dernière. Sportifs, infrastructures, administratifs et personnels, juridiques, financiers. Ce sont les cinq critères à remplir par les clubs pour prétendre à la licence CAF, permettant de participer aux compétitions interclubs de la Confédération africaine de football.
Ces critères ont été revisités et vulgarisés lors du séminaire national de deux jours, les 24 et 25 juillet 2015 à Douala, sur le processus d’octroi de cette licence. Une rencontre organisée par la CAF et la Fédération camerounaise de football (Fécafoot), qui a réuni les présidents des clubs de ligue 1, les directeurs de stades, les délégués régionaux du ministère des Sports et de l’Education physique, des responsables de la Direction technique nationale et ceux de la Ligue de football professionnel du Cameroun.
Le séminaire de la semaine dernière rentre dans la mise en œuvre d’un processus engagé en 2008 par la Fifa, dans le cadre de la professionnalisation du football africain, sur le thème « Gagner en Afrique avec l’Afrique ». Et le secrétaire général de la CAF, dans une correspondance en 2014 a informé la Fécafoot qu’à partir de 2015, les clubs s’engageant dans les compétitions interclubs de la Caf devront avoir rempli les critères minimum de licence de clubs au niveau national. Critères qui examinés en détail, montrent entre autres la nécessité de disposer d’un personnel hautement qualifié, l’obligation d’organiser des compétitions au niveau des jeunes, de s’occuper de certaines fonctions qui gravitent autour du football, telles que la médecine sportive, la nécessité de lutter contre le dopage. Il y a aussi la bonne gouvernance des institutions, le cadre réglementaire et légal dans lequel il faut prendre connaissance des textes et des procédures à respecter, l’obligation de disposer d’états financiers permanents, de les faire auditer par les commissaires aux comptes, etc.
Autant d’exigences qui font dire au Tunisien Mahmoud Hammami, instructeur CAF : « C’est pour renforcer la crédibilité et la transparence au niveau des clubs et pour avoir finalement le meilleur produit. Nous tenons à ce que ça s’organise et ça se joue dans les meilleures conditions possibles. Je pense qu’en Afrique, nous avons la possibilité de le faire ».