L’ancien capitaine des Lions Indomptables du Cameroun (1984), a été inhumé ce samedi 15 décembre 2012 à la Chefferie de Nkomo dans l’arrondissement de Yaoundé IV. L’inhumation s’est tenue dans la stricte intimité familiale, telle que prévue par la tradition.
« Tu es né poussière, et tu retourneras poussière ». Ainsi, il est écrit dans les Saintes écritures. Théophile Abéga, décédé la 15 novembre dernier a entrepris son dernier voyage. La cérémonie d’inhumation du vieux Lion Indomptable s’est tenue ce samedi 15 décembre 2012 à la Chefferie de Nkomo, dans l’arrondissement de Yaoundé IV.
Pour lui rendre un hommage à la dimension de sa personnalité, anciens coéquipiers, autorités administratives, traditionnelles et membres du Gouvernement conduits par le Secrétaire général de la Présidence de la République, Ferdinand Ngo Ngo ont marqué de leur présence cet évènement d’envergure.
Les témoignages
Tour à tour, cérémonies traditionnelles, parade militaire, honneurs militaires et l’office religieux se sont succédés. Puis, vint le moment des témoignages. Pour l’ambassadeur itinérant Roger Milla, les footballeurs du Cameroun ont perdu l’un de leurs dignes représentants. Des Jeux africains d’Alger (1976) jusqu’à la Can 1984 en passant par la Coupe du monde 1982 : « Théophile Abéga est resté une icône du football camerounais. Et pour arriver à ce niveau de maestria technico-artistique, il a travaillé dur », confie-t-il.
Dans la même logique, Adoum Garoua, le ministre des sports et de l’éducation physique a estimé que : « Théophile a illuminé de son talent les stades de football ». Ferdinand Ngo Ngo pour sa part a indiqué que Docta a bâti sa légende dans et en dehors des stades. C’était un génie du football qui a écrit l’une des plus belles pages de l’histoire du football camerounais et africain.
Et selon Jacques Fame Ndongo, le Ballon d’Or africain 1984 était tout simplement un virtuose du ballon rond. Pour lui, Théophile Abéga avait choisi le football par amour et passion. En fin de cérémonie, Théophile Abéga a été décoré, Grand Officier de l’Ordre national de la valeur à titre posthume.
L’histoire retiendra de lui, ses dribbles étincelants, ses coups de hanche ahurissants et ses buts prodigieux. Car dit-on : « l’esprit et les souvenirs ne meurent jamais ». Adieu Docta ! Que la terre de nos ancêtres te soit légère !
Arthur Wandji à Yaoundé