La suspension qui pèse sur la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) depuis le 4 juillet dernier,devrait être levée dans les tous prochains jours. Les discussions et consultations entre les trois parties auraient déjà débuté. De sources concordantes et proches du dossier, les autorités camerounaises seraient sur le point de se plier à la condition imposée par la Fifa, celle de permettre « au Comité de normalisation de pénétrer au siège de la Fécafoot et de pouvoir y mener sa mission sans entrave ».
Ce comité que la Fifa (Fédération internationale de football association) envisage de mettre sur pied sera chargé de réviser les statuts de la Fécafoot et d’organiser de nouvelles élections d’ici au 31 mars 2014, tout en gérant les affaires courantes. L’ultimatum a été accueilli avec sérieux. Après quelques réunions de crise, les autorités camerounaises ont rapidement ordonné aux éléments de la gendarmerie nationale et de la police présents sur le site de l’immeuble siège de la Fécafoot depuis une semaine, de se retirer.
Selon nos informations, la partie camerounaise, dans son plan de négociation avec l’instance que dirige Sepp Blatter, envisagerait également de proposer à la Fifa, des membres de la société civile camerounaise, afin que ceux-ci fassent partie du Comité de normalisation qui sera ainsi mis sur pied. Une information pour le moment non confirmée, mais qui laisse cependant présager de l’éminence des débats qui arrivent. Car c’est l’administration de la Fifa, de concert avec la Caf qui sera chargée d’identifier et de désigner les membres dudit Comité.
En attendant, les conséquences de la suspension s’enchainent. Samedi, la rencontre entre les Lions Indomptables A’ et leurs homologues du Gabon comptant pour les éliminatoires du Chan 2014 n’a pas eu lieu. De même que des arbitres camerounais engagés dans le Mondial U20, ont été suspendus. Si la situation perdure, les Lions Indomptables, premiers du groupe I (10 points) des éliminatoires du Mondial Brésilien perdront tout espoir de se qualifier en septembre prochain, face à la Libye. Il faut donc faire quelque chose. Et vite.
Arthur Wandji à Yaoundé