Ce n’est pas le grand amour entre le sélectionneur des Lions Indomptables, Marc Brys et la Fécafoot. Le dire ainsi n’est pas une nouveauté car c’est depuis des mois que la situation est irrespirable. En effet, les parties se regardent en chien de faïence au moment où l’appelle à la sérénité vient de toute part. Alors qu’on s’approche des éliminatoires de la Coupe du monde 2026, ça vole encore à l’éclat. Pourtant, la relative accalmie promettait une nouvelle ère. La dernière pique du technicien belge était au Maroc lors du tirage au sort de la Coupe d’Afrique des nations. Il indiquait d’ailleurs n’avoir pas ‘’peur d’Eto’o’’.
Cette sortie de Marc Brys n’avait pas laissé les proches du président de la Fécafoot indifférents. Samuel Eto’o Fils n’avait d’ailleurs pas réagi à cette nouvelle sortie du technicien. Mais pour le comité exécutif, c’est de trop. Le comportement de Marc Brys était sur la table des discussions ce mercredi. Car la première vice-présidente de la Fécafoot, Céline Eko, a conduit une délégation au Minsep. 18 plaintes ont été portées à l’attention du ministre Narcisse Kombi. La tonalité des échanges avec la presse à Tsinga, juste après l’audience, en disait long sur les intentions de la Fécafoot. Le Comex ne veut plus de Marc Brys peut-on lire en filigrane.
Le président d’Avion Academy, Pierre Batamack, membre du Comex n’est pas allé d’une main morte. Pour lui : « Nous allons amener Marc Brys à jouer au centre ou à partir. Le Centre c’est la Fécafoot. Le refus c’est le départ ». Une déclaration qui résume le positionnement de l’instance faitière. Le Comex annonce d’ailleurs la tenue d’une réunion dans les prochains jours si rien n’est fait. En réalité, la Fécafoot de Samuel Eto’o Fils a eu du mal à accepter la nomination de Marc Brys à la tête des Lions. Samuel Eto’o avait ses choix. Ils n’ont malheureusement pas eu l’assentiment de la tutelle. Jusqu’où ira la Fécafoot dans ce nouvel épisode ?