Cameroun 2019. Aux premiers abords, l’appellation sonne bien à l’oreille. Après 1972, le Cameroun va-t-il accueillir une autre phase finale de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football en 2019 ? Ce sera certainement la fête, au pays de Roger Milla. Mais on n’en est pas encore-là. Rien n’a encore été décidé. C’est ce samedi, 20 septembre 2014 que le Comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF) va définitivement trancher. L’Algérie, la Côte d’Ivoire, la République démocratique du Congo et la Zambie sont également en lice.
La délégation camerounaise notamment constituée d’Adoum Garoua, ministre des Sports et de l’éducation physique, de Joseph Owona et Tombi A Roko, respectivement président du Comité de normalisation et secrétaire général de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) et des représentants de la Présidence de la république et autres ministères ont déjà rejoint Addis-Abeba en Ethiopie, où les travaux vont se dérouler. Ils seront en principe face aux dix-neuf (19) membres du Comité exécutif de la CAF. Il faudra absolument convaincre la majorité de ce panel. Et c’est là, la mission de Tombi A Roko. Le SG de la Fécafoot devrait avoir une demi-heure, pour exposer et présenter les arguments pour lesquels, le Cameroun serait une meilleure destination pour cette CAN.
Une CAN appelle-t-elle forcément une autre ?
L’instance faîtière du football africain recommande à chaque pays candidat d’avoir quatre grands stades avec gazon naturel, huit terrains d’entraînement, des infrastructures hôtelières et hospitalières fiables, des moyens de télécommunication, de sécurité et des moyens de transports de pointe etc. Le Cameroun croit avoir un avantage sur les autres candidats : l’organisation de la CAN féminine de 2016. Des sources bien informées, l’obtention de l’organisation de cette compétition serait un bon point, susceptible d’appuyer considérablement le dossier camerounais. Le reste devrait être contenu dans le rapport de la mission d’inspection de la CAF qui s’est rendue au Cameroun en mai dernier, notamment dans les villes de Douala, Yaoundé, Garoua, Bafoussam et Limbé. La Caf sera-t-elle satisfaite ?
Arthur Wandji