Le capitaine était donc esseulé, puisque ses anciens coéquipiers trouvaient anormal qu’ayant vécu les même difficultés, qu’il ait choisi de pactiser avec les tenants du pouvoir.
Il ne souhaitait que faciliter la résolution des problèmes, et surtout apporter son expérience afin que les générations futures ne vivent pas les difficultés que leurs aînés ont traversé.
Cela lui a valu d’être ostracisé par les siens, et d’être pris pour acquis par les autres au point où malgré des responsabilités que lui ont confiées les différentes administrations de la Fecafoot, il n’a presque jamais été rémunéré.
Homme de droiture, même malade, il souhaitait tenir sa vie privée loin du spectre public. Deux ans après le décès de sa douce moitié, Stephen Tataw a quitté ce monde, laissant derrière lui ses deux enfants.
Abandonné de son vivant, l’État du Cameroun s’est pompeusement racheté et lui a offert une inhumation digne d’un véritable capitaine.
N’est-ce pas dommage que l’on n’ait pas pris le temps, plus tôt de lui montrer combien on lui est reconnaissant ?
Adieu Capitaine.
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1. Le 5 septembre 2020 à 23:17, par akil
En réponse à : Le Cameroun rend hommage à Stephen Tataw, capitaine des Lions Indomptables lors du Mondial 1990
Les mots nous manquent ! Au revoir capi !
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