Qui pouvait l’imaginer. À un jour d’un match tant attendu, les choses ont tourné au vinaigre. La raison ? les primes évidemment. Combien ? est-on tenté de demander. C’est une question de respect; répondront certains. Rocambolesque n’est-ce pas?
Le Cameroun c’est le Cameroun. Cette expression prend tout son sens avec ce qui s’est joué dans les chambres de l’hôtel Palmeraie à Marrakech.
Tout est parti d’un match qui devait se jouer sans enveloppe. Et les joueurs ne devaient pas avoir de primes non plus puisque le montant des primes qu’ils reçoivent est directement lié à la grosseur de l’enveloppe négociée.
Les joueurs voulaient recevoir leur dû. Au départ, l’intransigeance était de rigueur. Ensuite les promesses ont fusé et les joueurs sont restés campés sur leur position.
Quand l’argent liquide, le cash, est arrivé, les joueurs se sont dits démotivés et ne souhaitaient pas aller ternir le maillot national en encaissant beaucoup de buts. Certains ont évoqué leur exposition aux blessures puisque depuis le match contre le Maroc, ils ne se seraient pas entrainés et ont passé le temps à faire des réunions sans récupérer.
Le hic, c’est que l’Algérie avait pris les grands moyens dans l’organisation de ce match qui devait être diffusé aux quatre coins de la planète. Les billets avaient disparu et on devait jouer à guichets fermés.
La situation est celle là. Inouïe. Mais cela ne surprendra que ceux qui veulent être surpris. Le Cameroun, c’est vraiment le Cameroun.