La carte de visite des équipes qui se frotteront aux Lions indomptables lors de la prochaine coupe des confédérations est on ne peut plus étoffée. A Corée-Japon 2002, les coéquipiers de Ronaldhino Gaucho se sont adjugé le trophée mis en compétition. Quant aux Etats-Unis, leur prestation a émerveillé plus d’un observateur.
Ce n’est qu’en quarts de finale qu’ils ont été sortis. Enfin, la Turquie s’est hissée à la troisième marche du podium à l’issue de la compétition, derrière le Brésil et l’Allemagne.
A l’observation, les Lions indomptables auront fort à faire face à des formations qui ont connu un brillant parcours au dernier grand rendez-vous mondial du sport-roi. Les poulains de Winfried Schäfer sauront-ils échapper des griffes de ces géants ? En tout cas, la déculottée des coéquipiers de Rigobert Song Bahanag lors de leur match amical contre les éléphants ne peut que créer de doute dans l’esprit de leurs fans. « Est-ce les Ivoiriens qui le 11 février dernier, pouvaient cartonner les champions d’Afrique en titre par 3 buts à 0 ? « , se demandent quelques-uns.
Néanmoins, l’équipe d’encadrement du onze national du Cameroun dispose encore de quatre mois pour préparer le groupe.
Dans sa stratégie, Schäfer devrait tenir compte qu’en cinq éditions de la coupe des confédérations, le Brésil l’a déjà remporté une fois. En outre, la Seleçao a été tour à tour champion du monde en 1958, 1962, 1970, 1994 ; ensuite 2002, vainqueur de la Copa América en 1919, 1922, 1949, 1989, 1997. Le Brésil a su aussi tirer son épingle du jeu en coupe du monde junior. Plus précisément en 1983, 1985 et 1993.
En 16 participations en coupe du monde, la Saleçao a joué 80 matchs, enregistré 53 victoires et 14 scores de parité. Les défaites pour leur part, sont à minimiser puisqu’on en dénombre seulement 13.
Si la Turquie n’a pu participer qu’à une seule édition de la coupe du monde, ce n’est pas pour autant qu’elle fera piètre figure devant les Lions. Si l’on ne s’en tient qu’à son classement à Corée-Japon 2002, il y a lieu d’imaginer que les poulains de Séoul Günes donneront du fil à retordre à ceux de Schäfer.
Avec leurs sept participations à la phase finale de la coupe du monde de football, les Etats-Unis constitueront également un morceau dur pour les Camerounais, même s’ils étaient de la partie en 1930, 1934, 1950, 1990, 1994, 1998 et 2002. sans jamais glaner de lauriers.
Louis D.EDZIMBI