Après la défaite du match aller (0-1) disputé à Douala le 22 mars dernier, le club du département du Mbam Inoubou n’a pas résisté devant Espérance de Tunis ce dimanche, battu 3 buts à 1.
Il y a lieu toutefois de faire remarquer que les péripéties qui ont précédé le départ de Cosmos de Bafia du Cameroun n’ont pas été de nature à faire attendre un bon résultat. A un moment donné, Célestin Bombok avait annoncé que son club risquait de ne pas se déplacer pour se faire battre forfait. Il accusait le ministère et la Fécafoot de n’avoir pas mis à la disposition de son équipe les moyens nécessaires que sont les billets d’avion par exemple. Mercredi dernier à 15h, soit à quelques heures du départ, Célestin Bombok était encore à l’Ambassade de Tunisie au Cameroun pour les visas des membres de la délégation. « Nous sommes en train de nous battre nous-mêmes pour partir. On a dit au ministère des Sports qu’on a déjà envoyé le quota au niveau de la fédération et c’est elle qui doit aller au ministère des Finances pour récupérer de l’argent », se plaignait Célestin Bombok. Il a préféré engager la procédure d’obtention des visas, en même temps qu’il a pu négocier des billets d’avion avec un voyagiste. « Si jusqu’à l’heure de départ ils ne l’ont pas fait, je prends mes billets d’avion et je continue », disait-il dit, avec résignation.
Au-delà de ces problèmes administratifs, le banc de touche de Cosmos de Bafia connaît une instabilité. Thomas Libiih, l’entraîneur ayant commencé la saison, a été limogé par le président. Adolphe Ekeh, à peine avoir quitté Tonnerre de Yaoundé a atterri dans Cosmos de Bafia. Il a fait le déplacement de la Tunisie. Mais, Célestin Bombok n’était pas très sûr qu’Adolphe Ekeh puisse prendre place sur le banc de touche, parce que la procédure de sa qualification n’avait pas été faite. Et c’est François-Xavier Adjaba, l’entraîneur-adjoint, qui devait dans ce cas, manager le club pendant le match. De l’avis de plusieurs observateurs, Cosmos de Bafia était déjà programmé pour échouer. Comme on fait son lit, on se couche.
Antoine Tella à Yaoundé