Antonio Conceiçao avait saisi la FIFA pour « rupture abusive de contrat ». En juillet dernier, l’ancien sélectionneur de l’équipe nationale du Cameroun a eu gain de cause.
La Commission du statut du joueur de la FIFA a condamné le Cameroun à verser 1,6 million d’euros (plus d’un milliard de francs CFA) au technicien portugais. La Fédération camerounaise de football avait deux options : payer ou porter cette décision en appel dans les 45 jours qui suivaient. La Fécafoot s’est prévalue de la deuxième option. Ce qui n’est que normal Mais la rocambolesque demande de la Fecafoot à la FIFA étonne.
Après la contestation de ladite décision par Samuel Eto’o Fils et la Fédération, le conflit s’est déporté au Tribunal Arbitral du Sport (TAS). Le Portugais et ses conseils espéraient une issue rapide pour passer à la caisse.
N’ayant aucun argent dans ses caisses et pris à la gorge par les frais de procédure CAS.2022/A/9034, la Fécafoot a demandé une aide financière de CHF 56 000 à la FIFA. C’est par une correspondance envoyée le 18 août 2022 que le SG de l’instance camerounaise sollicite l’organisation mondiale du football.
Le SG écrit:
Pour justifier la rocambolesque demande de la Fecafoot à la FIFA, l’instance se justifie :
En bref, la Fécafoot de Samuel Eto’o fait appel à une décision de la FIFA au Tribunal Arbitral du Sport. Visiblement en face de difficultés financières, elle demande à cette même FIFA de payer les frais de procédure de l’affaire déposée contre elle par la FIFA. Ce qu’a fait la FIFA, demandez-vous ? Il y a eu une fin de non-recevoir.
Les rumeurs annonçant le paiement imminent des 1,6 million d’euros par la Fécafoot à Conceiçao ne sont rien d’autre que des paillettes. Contactés par nos soins, les proches d’Antonio Conceiçao rappellent que la procédure est toujours pendante au TAS. Ils estiment que les intérêts y afférent pourront salir l’addition pour des faits qui lui donnent raison.