Le président de la nouvelle équipe de normalisateurs, qui a pris ses quartiers dans les locaux de la Fecafoot à Tsinga, a été très clair dans son premier dialogue avec le personnel: « l’équipe qui vient se joindre à vous aujourd’hui a, avec vous, une obligation de résultat ». Il s’est assuré que tout le monde comprenne bien l’importance de leur mission: « Notre pays nous regarde. Je devrais dire, le monde entier nous regarde… »
Verbatim:
« Aujourd’hui, nous avons tous ensemble une très lourde responsabilité qui nécessite des sacrifices incommensurables de la part de tout le monde. Notre pays nous regarde. Je devrais dire, le monde entier nous regarde. Si nous nous sentons véritablement camerounais, si nous aimons vraiment le Cameroun, il n’y a rien que nous ne puissions pas faire. Ce n’est pas le travail d’une personne. Certes, c’est le Comité de Normalisation qui en a la responsabilité mais c’est le travail de tous. Personne au monde ne peut faire ce travail seul. C’est la raison pour laquelle je voudrais exhorter les uns et les autres au travail.
Nous aurons l’occasion de voir de manière un peu plus large comment nous organiserons le travail. Mais sachons que nous n’avons pas droit à l’erreur. L’équipe qui vient se joindre à vous aujourd’hui, a, avec vous, une obligation de résultat. Je suis un avocat. Les obligations auxquelles j’ai été habituées depuis que je travaille sont des obligations de moyens. Je suis aujourd’hui confronté à une situation où nous avons une obligation de résultat. Faisons tout ce qui est en notre possible. Allons au-delà de nous-mêmes pour réussir notre mission.
Je ne voudrais pas entendre parler de prorogation ici. Vous avez des personnes devant vous qui vont abandonner leur travail pendant six (06) mois.
Merci beaucoup pour cet accueil, nous comptons énormément sur vous. Nous sommes des personnes extrêmement ouvertes, et n’hésitez pas à nous approcher. On n’est jamais grand pour un conseil. »
DMC/FECAFOOT