Fatma Samoura, le Secrétaire Général de la FIFA a servi une correspondance à Mbombo Njoya après avoir pris connaissance de la dénonciation de Gérémi Njitap contre les clubs : « Nous vous demandons par la présente de bien vouloir prendre de manière urgente les mesures nécessaires pour faire en sorte que les salaires et primes dus aux joueurs de ces 24 clubs conformément aux obligations contractuelles pertinentes soient payés à brève échéance. Vous voudrez bien, à cet égard nous soumettre d’ici au 4 mars un rapport résumant les mesures que la FECAFOOT aura prises dans cette affaire. »
C’est que depuis plus de deux ans pour certains, les joueurs des championnats dit « professionnels du Cameroun » n’ont perçu le moindre kopeck. Même si l’objet des grèves récurrentes des patrons de ces équipes est le paiement des subventions par l’État et les sponsors, ils ne rétrocèdent aucunement la partie qui revient de droit aux joueurs.
Le président du Syndicat National des Footballeurs du Cameroun, Gérémi Njitap, a commis un acte fort et a alerté l’opinion sur l’identité des clubs défaillants. Il a transmis copie à la FIFA qui, vu le sérieux de l’affaire, n’a justement pas hésité à pointer le Cameroun du doigt.
La Fécafoot se doit de prendre cette affaire au sérieux puisqu’elle ressemble en tout point à celle de Bamboutos de Mbouda qui a été rétrogradé en Elite Two pour cause de défaillance salariale. Les présidents de clubs, très prompt à aller au bras de fer, doivent donc aller vers ces joueurs pour trouver des terrains d’entente.
La FIFA n’entend certainement pas rire.