Décidément, l’affaire de la joueuse embrassée sur la bouche a eu raison du tout puissant Président de la Fédération Espagnole de Football. Heureux de la victoire de la sélection nationale lors de la Coupe du Monde féminine, Rubiales s’est laissé emporté et a embrassé de manière très agressive la joueuse. Tellement que ses lèvres n’ont pas pu résister. Le tollé qui s’en est suivi continue de faire le tour du monde.
Évidemment, quand on pense à l’atmosphère du moment, on peut penser qu’il n’y avait certainement rien de prémédité. Mais il faut reconnaitre que pour quelqu’un qui occupe un poste similaire, il faut une exemplarité. Si le Président avait un temps refusé de tirer les conséquences de ce geste, il va rapidement être suspendu à titre provisoire par la FIFA. Et les différentes menaces de procédures judiciaires auront raison de lui.
Placé dans le même cas, la Fécafoot a refusé de reconnaitre la perte de qualité du Président Samuel Eto’o. Elle s’est pourtant fait montrer ce qu’il fallait faire par le TAS dans la décision Guibai Gatama et Consorts contre Fécafoot. On préfère au Cameroun, sauver un individu que l’institution.
Ce lundi soir, le comité des présidents des fédérations autonomes et territoriales de la RFEF (la Fédération espagnole de football) a décidé de lui retirer sa confiance. Et il a publié le communiqué suivant.
Enfin, la Fédération espagnole a profité de ce communiqué pour nommer un successeur.
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