Tous les pays africains luttent bec et ongles pour protéger leurs clubs et leur permettre de participer aux compétitions africaines. Au Cameroun, c’est le management 4.0 qui n’existe encore nulle part ailleurs. Samuel Eto’o, en froid avec le propriétaire majoritaire de Bamboutos, prend sa revanche. Dans ce bras de fer, permettez l’expression, de « cons » c’est le Cameroun qui sort perdant. L’index CAF du pays du père de Kylian Mbappé va encore être rabaissé. Nos clubs pourraient tous passer par d’interminables tours préliminaires pour avoir droit au tableau principal. C’est la réalité de la nouvelle Fécafoot
Ainsi, le club champion du Cameroun la saison prochaine pourrait jouer trois ou quatre matchs en aller et retour pour avoir droit à la Ligue des Champions. Tous les prétextes sont bons pour arriver à ses fins. Et jamais de mémoire d’homme, on aurait cru possible une telle descente dans l’abrutissement des dirigeants de la Fécafoot.
Il faut remonter à très loin, s’il en existe, pour trouver une caricature aussi nauseuse d’un exécutif fédéral.
La Commission de la licence CAF avait souligné que Bamboutos avait des arriérés de salaire. Il avait aussi des dossiers pendants devant les juridictions. Sous le haut patronnage du SYNAFOC, Bamboutos a négocié des règlements avec toutes les parties impliquées. Notification a bien été faite à la Fécafoot. Mais les gens nommés par Samuel Etoo ont refusé de changer la décision. Le club va se pourvoir devant la CAF qui a demandé à la Fécafoot les justificatifs du jugement. Hélàs, aux dernières nouvelles, la fédération de Samuel Eto’o n’a rien envoyé.