Il fallait être fou pour parier sur le Cameroun dans cette phase finale de la Coupe du Monde. Justement, le monde entier ne savait pas encore l’adage qui dit que « impossible n’est pas camerounais ». A la fin du premier match contre l’Argentine, on pouvait encore croire que ce n’était que le fruit du hasard. Mais le parcours du Cameroun au mondial 90 est étudié dans les meilleures écoles de football.
La maison de production audiovisuelle In&Out a fait unfilm-documentaire sur cette épopée de nos glorieux. Ce sera diffusé en grande première le 8 novembre 2022 à 19h30 à l’auditorium du Palais de Congrès de Yaoundé.
Il s’agit du tout premier film documentaire qui retrace le parcours des Lions de l’équipe nationale du Cameroun de 1990. Elle a créé l’exploit lors de la Coupe du monde en Italie. Elle est devenue la première équipe africaine à atteindre les quarts de finale de cette compétition.
Ce mercredi, les médias invités ont visionné le film. Y étaient aussi présents quelques ex-Lions Indomptables qui ont fait partie de cette histoire du mondial 90.
Il y’a quelques années de cela, je suis dans un taxi plein, 6 personnes y compris le chauffeur, c’est-à-dire avec bâche. Ça discute dur et l’ambiance est bon enfant, comme souvent dans les taxis à Douala. Comme toujours, la radio du taxi distille sons et nouvelles qui sur le coup nous laisse tous indifférents. Subitement « un estate italiana » de Gianna Nannini, est diffusé par la radio du taxi, le son de la cdm 90. Tout le monde se tait. Une onde d’émotion traverse le taxi. Les causeries ne reprennent qu’à la fin du son. Cet inoubliable son reste ce qui lie ceux des camerounais qui ont vécu en vrai la cdm 90, avec cet événement inoubliable. C’était le 1er grand coup des indomptables sur le plan international. L’émotion et la fierté étaient à leur comble chez tous les camerounais d’ici et d’ailleurs. L’émotion était si violente que ceux qui ont vécu en vrai cette cdm ne l’ont pas encore totalement évacuée aujourd’hui. Pour preuve, ce son qui reste le lien avec pourtant la déjà lointaine cdm 90 est toujours écoutée avec émotion. Et ça restera comme ça pour l’éternité. À moins que, comme disait Prince Nico Mbarga, « who knows tomorrow »: C’est clair que seul minimum une finale de cdm peut sur un plan émotionnel chasser l’exploit de 90