Vendredi dernier, le ministère des Sports et de l’Education physique, a publié trois avis d’appel d’offres dans le quotidien national Cameroon Tribune. Ces communiqués ne pouvaient pas passer inaperçus. Ils touchaient à un sujet digne d’intérêt aussi bien pour les populations bénéficiaires que pour les amateurs de sport : le renforcement de l’offre en équipements sportifs.
Le MINSEP annonce, en effet, la construction en « procédure d’urgence », pour reprendre une expression qui accompagne le premier avis d’appel d’offres, de deux gymnases multisports à Douala et Yaoundé. Le financement des études techniques préliminaires au début des travaux proprement dits sera assuré par l’Etat camerounais qui a prévu une provision dans l’exercice en cours. Si les gymnases annoncés sont effectivement construits, nul doute qu’ils apporteront un début de réponse à la forte demande en infrastructures sportives.
Les deux autres avis d’appel d’offres sont relatifs à la construction des stades à Ngoumou, département de la Mefou et Akono et à Matomb, département du Nyong et Kellé. Les travaux à exécuter dans le cadre de ces deux chantiers comprennent la déforestation, le dessouchage, le terrassement, le compactage et le nivellement, l’engazonnement de l’aire de jeu et l’aménagement de la piste d’athlétisme.
Concernant le financement, une ligne budgétaire est, en effet, prévue dans le budget 2010 qui n’a encore que trois mois de vie. Les populations peuvent pousser un « ouf » de soulagement même s’il ne s’agit que de simples avis d’appels d’offres.
Ces quatre chantiers n’ont pas de véritables liens de parenté avec le Programme national de construction des infrastructures sportives (PNDIS), lancé avec la construction du palais polyvalent des Sports de Warda. Le PNDIS prévoit également les stades à Limbé, Bafoussam et Yaoundé. Le PNDIS est conduit par l’Etat en partenariat avec la République populaire de Chine.
La construction des gymnases de Yaoundé, Douala et les stades de Matomb et de Ngoumou sera entièrement supportée par l’Etat du Cameroun.
Brice MBEZE