Les soucis ne sont pas terminés pour la Confédération Africaine de Football et son amateurisme dans la gestion des choses de l’institution. La très fortunée UEFA va a décidé la première depuis quelques années de mettre en place un Euro à 24 équipes. Après des années d’études et de planification, l’Euro 2016 a été la première sous ce format. Pui, la riche FIFA, au vu de cette expérience extraordinaire, sous l’impulsion de Infantino qui avait planifié l’augmentation en Europe va suivre, mais s’est donné 2026 comme la première édition du nouveau format.
La très pauvre Afrique, et sa Confédération Africaine de Football, sous le leadership de Ahmad Ahmad, du plus que pauvre pays africain de Madagascar, a décidé de suivre le même modèle. Ignorant les règles de saine gestion et de saine planification, ces bonzes sont convaincus que seul le vouloir commande le pouvoir. Ils vont donc modifier manu militarii le format de l’édition en cours.
Le Cameroun, qui detenait les droits d’organisation, s’est fait intimer l’ordre de suivre, ou d’abdiquer et d’observer les mêmes délais qu’initialement, malgré le fait que le cahier de charge venait de s’alourdir de 50%.
Le bureau exécutif de l’Association des Clubs de Football Amateur du Cameroun (ACFAC) s’est réuni ce jeudi et a confirmé ce qui avait été prévu il y a quelques semaines. Il a saisi le Tribunal arbitral du Sport pour contester deux décisions du Comité Exécutif de la CAF, celle qui fait passer le nombre d’équipes participantes aux phases finales de la CAN de 16 à 24 équipes et celle qui retire l’organisation de la CAN 2019 au Cameroun.
Le rapport final de cette réunion stipule que « le Bureau exécutif de l’ACFAC a décidé à l’unanimité des membres présents et représenter, de confirmer l’appel déposé au Tribunal Arbitral du Sport le 07 décembre 2018 en contestation des décisions du Comité exécutif de la CAF du 20 juillet 2017 (passage de 16 à 24 équipe participantes) et du 30 novembre 2018 (retrait de la CAN 2019 au Cameroun) ».
« Cette initiative vise uniquement à permettre au Cameroun de récupérer l’organisation de la CAN 2019 et en cas de besoin, un calendrier exceptionnellement aménagé, dans la mesure où pendant deux ans, la CAF a empêché à la FECAFOOT de fonctionner normalement en maintenant à sa tête un exécutif sans mandat, avant de modifier de manière arbitraire et unilatérale le nombre d’équipe participantes à la CAN 2019 avec toutes les conséquences engendrées sur les plan infrastructurel et organisationnel. »