Kalla et le VFL Bochum ont effectué leur tout premier test, digne de ce nom , dans le cadre de la préparation de la nouvelle saison de la bundesliga samedi dernier contre le Rosenborg Trondheim. 12 fois champions de la Norvège pendant les 14 dernières années, 5 fois vainqueur de la coupe de Norvège et 7 participations consécutives á la ligue des champions. Cette équipe est en plus en plein championnat.
VfL Bochum – Rosenborg Trondheim 1:1 (1:1)
Buts :
0:1 Christer George (21.)
1:1 Thordur Gudjonsson (24.)
Les équipes:
VFL, première mi-temps: van Duijnhoven – Colding, Vriesde, Reis,
Mandreko – Gudjonsson, Tapalovic, Berchtold, Joppe – Christiansen, Graulund
VFL, deuxième mi-temps: Vander – Bemben, Kalla, Fahrenhorst, Meichelbeck- Dickhaut, Schindzielorz – Freier, Wosz, Buckley – Christiansen
RBK: E. Johnsen (46. Arason) – Olsen, Hoftun, Basma, Strand (35.
Stensaas), V. Johnsen(80. Tronseth), Skammelsrud (57. Berg), Saarinen, George (Enerly), Karadas (46. Blixt), Brattbakk (88. Eriksen)
Peter Neururer a fait jouer pendant les 2 mi-temps, à l’exception deThomas Christiansen, deux équipes totalement différentes. Ce dernier doit sa titularisation à la suspension de Vahid Hashemian.
En première mi-temps, le portier Rein van Duijnhoven, avait devant lui une défense à 4, qui lui a donné à plus d’une reprise du fil à retordre.
Ce n’est que grâce à ses superbes arrêts que RBK ne menait pas largement au score á l’issue de la première période. N’empêche que suite à un centre parti du côté droit et repris sans trop de peine par Christer George, le VFL se retrouvait mené au score.
Le milieu de terrain quant à lui était nettement plus harmonieux dans son travail. La preuve a été donné avec l’action suivant pratiquement le but de RBK, lorsque Dietmar Berchtold sert Thordur Gudjonsson, qui de 20m bat le gardien de but adverse.
Ce match était jusque là et ceci malgré les maladresses de la défense du VFL un match assez disputé, même si le côté qualité de jeu laissait un peu à désirer. Pendant que Rosenborg s’appuyait sur un jeu rapide et direct, Bochum essayait de se baser sur un jeu bien organisé pour servir ses attaquants Graulund et Christiansen souvent esseulés et incapables de porter le danger sur le but adverse.
Ceci allait heureusement changer pendant la deuxième période : Le jeu offensif était dirigé par Wosz, Freier et Buckley pendant Schindzielorz et Dickhaut construisaient grâce à un fore-checking conséquent une sorte de rideau défensif. La défense réunie autour de Kalla et Fahrenhorst agissait maintenant avec plus de sécurité.
« L’équipe de la deuxième mi-temps a su tirer les leçons des fautes commises en première période. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle je suis content et agréablement surpris, que nous ayons pu faire jeu égal avec cette équipe » Ceci n’est rien d’autre que le commentaire de Peter Neururer á la fin du match.
Il n’est pas surprenant que l’équipe de la seconde mi-temps a mieux harmonisé et obtenue plus d’applaudissements que celle de la première lorsqu’on sait qu’à l’exception de Vander et Kalla, c’est pratiquement l’équipe entrante de la saison dernière qui était alignée. Freier et Buckley auraient pu marquer le but de la victoire si le tir du dernier n’avait échoué sur le poteau et que celui de Freier n’avait pas été repoussé au dessus de la barre transversale par le gardien de but Arni Gautur Arason.
Le score est reste inchangé après ces deux actions. Il ne restait plus qu’à Peter Neururer de constater que : « Si nous pouvons continuer sur la lancée de la seconde mi-temps alors Nuremberg peut venir. Il nous faut évidemment d’avantage travailler la vitesse et la capacité de réaction et pour cela nous avons encore deux semaines et je suis sûr que nous sommes sur la bonne route. »