C’est pendant l’allocution de Kalkaba Malboum que Nkou Mvondo et les autres membres de la délégation de la Fécafoot ont décidé de claquer la porte. C’était lors de la réunion multipartite de préparation du match Cameroun – Namibie.
La fédération de Samuel Eto’o espère faire jouer ce match au Stade de Japoma de Douala. Cependant, la préférence du sélectionneur et dont des autorités gouvernementales, va au Stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé. L’ONIEs avait initialement reservé Japoma pour l’occasion et avait confirmé le tout via courrier. Sauf que maintenant l’Office invoque des dégâts dûs à la trop sollicitation et aux intempéries.
- Nkou Mvondo, Benoit Angbwa et la Fécafoot de Eto’o irrespectent
- Réunion préparatoire : le Pr Nkou Mvondo claque la porte
Pour la Fécafoot, il s’agit d’un domaine de souveraineté. Elle ne veut pas transiger et exige que la rencontre ait lieu telle que prévue.
Le Président du CNOSC ne comprend pas donc pas pourquoi l’on querelle. Et il donne son point de vue que n’apprécie absolument pas Maître Prosper Nkou Mvondo. Celui qui est aussi Président de club aura été longtemps un pourfendeur le la Fécafoot. Il est arrivé aux affaires lors de la dernière assemblée élective de la Fécafoot en décembre 2021.
Verbatim des propos de Kalkaba Malboum, président du CNOSC
« La gouvernance du sport au niveau des relations entre les instances, ça ne se gère pas comme ça. On ne peut pas faire une visioconférence entre fédérations pour une histoire de terrain et de compétitions sans associé celui qui offre le terrain. La fédération n’a pas de terrains. Généralement, quand on est dans une situation pareille, on doit envoyer une mission de la CAF au Cameroun pour vérifier l’état des terrains à Yaoundé et Douala pour décider. Ça ne se décide pas non plus en visioconférence. En visioconférence on ne voit pas le terrain. Vous avez vu quand on a été obligé de délocaliser le championnat d’Afrique. Les techniciens sont venus valider l’incapacité de la pelouse et trouver les solutions pour essayer de tenir la compétition parce que les exigences le voulaient. Nous sommes le 22 et en 48 heures un expert de la CAF peut venir. C’est à partir de ce moment qu’une décision peut être prise. »