Accusée d’abus de confiance et d’escroquerie, Caddy Marlène Emvoutou avait rendez-vous ce mardi 1er avril, avec la présidente du Tribunal de première instance de Yaoundé. Au terme de l’audience, la sentence est tombée.
La malheureuse candidate de la dernière élection à la présidence de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) a été reconnue coupable. Elle est condamnée à huit (08) mois d’emprisonnement ferme, et à payer une amande de dix millions de francs CFA de dommages et intérêts dont deux millions de francs destinés au préjudice moral causé à la partie civile. Elle devra également payer près de 685 000 francs CFA à la justice camerounaise.
Caddy Marlène Emvoutou a été incarcérée le 23 juillet de l’année dernière. « De juillet 2013 à avril 2014, lorsqu’on fait le calcul mathématique, on se rend compte qu’elle a déjà purgé sa peine », confie une source proche du dossier. Du coup, l’ancienne présidente de la Ligue de football régional du Sud devrait recouvrer la liberté incessamment. « Il y a quelques aspects de la procédure en cours. Quand ce sera fait, elle sera libérée », ajoute notre source. Selon d’autres informations, Caddy Marlène Emvoutou devrait bénéficier d’une Contrainte de corps de six mois pour payer l’amende qui lui a été infligée. Passé ce délai, la sentence de la première femme présidente d’une Ligue de football au Cameroun devra être doublée.
Pour mémoire, Caddy Marlène Emvoutou avait été mise aux arrêts pour avoir « extorqué » plusieurs millions de francs CFA à plusieurs familles, dans le cadre du projet Aspire, un projet qui consistait à l’époque à détecter des jeunes talents du football en vue de leur faire intégrer des centres de formation professionnels au Qatar. Aucun enfant retenu n’ayant pu voyager. Marlène Emvoutou va donc rembourser.