Face au Cameroun, ce mercredi, il faudra faire la part des choses pour les Eléphants. Pensez à la qualification avant de faire ressortir les envies de revanche. C’est la démarche préconisée par Junior Tallo Gadji qui se dit prêt pour le combat.
A 24 heures du match décisif face au Cameroun, sentez-vous la pression monter ?
C’est clair qu’au fur et à mesure que le moment du coup d’envoie approche, la pression monte de plus en plus. Mais nous restons calmes et sereins. Nous jouons quand même chez nous, même si l’enjeu est de taille. Nous avons des joueurs d’expérience qui nous apportent beaucoup sur le plan mental avant ce choc.
Comment aborde-t-on un tel match au cours duquel vous avez besoin que d’un point pour vous qualifier ? Attaquer ou défendre ?
On aborde un tel match avec une concentration maximale. Il ne faut pas paniquer quelque soit la tournure des événements. Nous avons montré que nous savions réagir à toutes les circonstances. Mais je pense qu’il faudra rester quand même prudent pour éviter de ne pas faire n’importe quoi. De toute façon, avec un nul on passe. Il faut attaquer quand il le faut et défendre quand il le faut.
Quel sera le réel adversaire, ce mercredi au stade Félix Houphouët-Boigny ? La chaleur ? La Pelouse ? Le Cameroun ?
L’adversaire, ce sera nous-mêmes. Si nous sommes à notre niveau et que nous jouons notre football, il n’y a pas de raison que toutes ces choses que vous avez cité soient un obstacle. En tout cas avec le soutien de notre public, nous allons nous mettre à la hauteur des attentes.
Avez-vous à cœur de prendre votre revanche après la déculottée du match aller à Yaoundé ?
Nous avons encore en tête cette défaite à Yaoundé. C’est vrai qu’on espère se venger, mais je dois reconnaitre que ce n’est pas le plus important. On espère juste que tout nous réussira comme vendredi dernier pour arracher la qualification. C’est cela le plus important.
Pion essentiel avec Bastia, vous ne bénéficiez du statut de joker chez les Eléphants. Un statut avec lequel vous avez été décisif à Kinshasa. Pensez-vous être prêt dans ce rôle face au Cameroun ?
Je suis toujours prêt, même si le coach me donne une seule minute de jeu, je serai là pour défendre les couleurs du pays tout comme le reste de mes partenaires.
Vous avez fêté la victoire face à la Sierra Leone en compagnie de Didier Drogba, que vous a-t-il dit en tant qu’attaquant ?
Nous étions plusieurs chez lui. Il n’y a pas eu de conseil personnel pour moi. Plutôt pour le groupe. Il nous fait confiance et nous a confié qu’il nous suit à chaque fois. Ça ne va pas changer pour le Cameroun. En tout cas son soutien et celui de tous les autres sera un plus pour nous permettre de nous surpasser.
Réalisée par Patrick GUITEY